Hier matin, j'étais convoquée à l'Inspection générale des services (IGS, ou police des polices) suite à l'envoi d'une lettre. J'avais préparé un CD contenant la lettre suivante et deux vidéos téléchargées grâce au module DownloadHelper de Firefox.
Nous avons discuté de la nécessité pour chacun de connaître son droit. Il m'a parlé d'une personne qui a déposé une plainte à l'IGS et était ressortie avec un document qu'elle avait signé mais qui n'avait pas celle de la personne ayant reçu la plainte, ce qui fait que le papier n'a aucune valeur juridique.
Nous avons été accueilli par une personne qui a noté nos deux numéros de carte d'identité et m'a demandé d'aller au 6ième étage. J'ai signalé qu'une personne m'accompagnait et l'on m'a répondu qu'une seule personne était entendue à la fois. L'entretien cordial d'une vingtaine de minutes. N'étant pas victime, je n'ai pas pu déposer de plainte.
J'ai expliqué ce qui avait motivé l'envoi de la lettre, à savoir que ma fille avait été très choquée par cette vidéo et que je n'avais pas pu lui expliquer la réaction des CRS face aux clowns qui réclamaient câlins et bisous.
Il m'a répondu qu'ils ont agit suivant les ordres du préfet ou de quelqu'un d'autre. Il m'a proposé de rédiger une main courante pour recueillir le témoignage et a pris le CD.
Il m'a posé des questions pour rédiger la main courante. Certaines m'ont amusées...
A la fin de l'entretien, j'ai signé le document. J'ai demandé à en avoir une copie, mais il m'a répondu que c'était un document interne.
J'ai retrouvé Pierre au rez-de-chaussé. Il m'a dit que j'aurais dû demander une preuve du dépôt. Oups... Jusqu'à la station de métro, nous avons discuté de l'intérêt de contacter l'IGS. Ca ne rendra pas les tentes et ça ne remplace pas une action en justice. Qui sait ce qui se passe à la Défense ? Tout le monde ? Seuls les indignés et leur sympathisants ?
Le fait de contacter l'IGS pourrait améliorer la condition des indignés, mais jusqu'à présent ça ne semble pas être le cas. Une personne a été arrêtée ce soir parce qu'elle transportait de la nourriture sur un escalator. C'est n'importe quoi. Les photos de ce billet ont été prises samedi dernier (le 3) et j'ai pris l'escalator avec un sandwich acheté au marché de noël...
En tous cas, un grand merci à Pierre et Renaud de la commission juridique pour leur soutien et leurs conseils !
PS : Une pensée pour Malik Oussekine, étudiant frappé à mort le 6 décembre 1986 par les voltigeurs en marge d'une manifestation contre le projet Devaquet.
PS : Cirsa, né(e) sous les cartons emmenés à la Défense le 11/11 se porte bien !
Je souhaite porter à votre connaissance les éléments ci-dessous, accessibles par tout citoyen français ou européen, relatifs au comportement des forces de l'ordre sur le parvis de la Défense depuis le 4 novembre 2011.La convocation était à 9h30. A la station de métro Montgallet, j'ai retrouvé Pierre, de la commission juridique des indignés de la Défense. Il m'a fait remarquer qu'il manquait la vidéo du gazage à cause des palettes. Ca m'avait échappé.
• Fichier 4nov.mpg : http://www.youtube.com/watch?v=KoD7L1FCtqE
• Fichier 26nov.mpg : http://www.youtube.com/watch?v=AHoTonFOok0
Nous avons discuté de la nécessité pour chacun de connaître son droit. Il m'a parlé d'une personne qui a déposé une plainte à l'IGS et était ressortie avec un document qu'elle avait signé mais qui n'avait pas celle de la personne ayant reçu la plainte, ce qui fait que le papier n'a aucune valeur juridique.
Nous avons été accueilli par une personne qui a noté nos deux numéros de carte d'identité et m'a demandé d'aller au 6ième étage. J'ai signalé qu'une personne m'accompagnait et l'on m'a répondu qu'une seule personne était entendue à la fois. L'entretien cordial d'une vingtaine de minutes. N'étant pas victime, je n'ai pas pu déposer de plainte.
J'ai expliqué ce qui avait motivé l'envoi de la lettre, à savoir que ma fille avait été très choquée par cette vidéo et que je n'avais pas pu lui expliquer la réaction des CRS face aux clowns qui réclamaient câlins et bisous.
Il m'a répondu qu'ils ont agit suivant les ordres du préfet ou de quelqu'un d'autre. Il m'a proposé de rédiger une main courante pour recueillir le témoignage et a pris le CD.
Il m'a posé des questions pour rédiger la main courante. Certaines m'ont amusées...
- IGS : C'est un témoignage citoyen ? Est-ce que vous vous sentez proche de ces gens ?
- Moi : Oui !
- IGS : C'est donc citoyen et solidaire.
A la fin de l'entretien, j'ai signé le document. J'ai demandé à en avoir une copie, mais il m'a répondu que c'était un document interne.
J'ai retrouvé Pierre au rez-de-chaussé. Il m'a dit que j'aurais dû demander une preuve du dépôt. Oups... Jusqu'à la station de métro, nous avons discuté de l'intérêt de contacter l'IGS. Ca ne rendra pas les tentes et ça ne remplace pas une action en justice. Qui sait ce qui se passe à la Défense ? Tout le monde ? Seuls les indignés et leur sympathisants ?
Le fait de contacter l'IGS pourrait améliorer la condition des indignés, mais jusqu'à présent ça ne semble pas être le cas. Une personne a été arrêtée ce soir parce qu'elle transportait de la nourriture sur un escalator. C'est n'importe quoi. Les photos de ce billet ont été prises samedi dernier (le 3) et j'ai pris l'escalator avec un sandwich acheté au marché de noël...
En tous cas, un grand merci à Pierre et Renaud de la commission juridique pour leur soutien et leurs conseils !
PS : Une pensée pour Malik Oussekine, étudiant frappé à mort le 6 décembre 1986 par les voltigeurs en marge d'une manifestation contre le projet Devaquet.
PS : Cirsa, né(e) sous les cartons emmenés à la Défense le 11/11 se porte bien !
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