JEP 2016 aux Ulis

Alors que certains ont choisi de visiter l'Elysée lors de ces journées du patrimoine, j'ai choisi de visiter la ville voisine, les Ulis.

Visite guidée des locaux communs d'un immeuble de banlieue 

La ballade débute par l'ascenseur, patrimoine technologique au combien sensible. Le "MTBF" (temps moyen entre 2 pannes) doit être d'une centaine d'heures en ce moment. Depuis 15 jours, j'ai l'impression que des animaux ont élu domicile dans l'un des appartements. 

Un araignée mutante ? 

Le contraste entre les immeubles nouveaux, et ceux qui "marchent beaucoup moins bien" est saisissant. Les traces d'un incendie qui a eu lieu début août sont encore visibles. 

Patrimoine culturel

La littérature est partout dans la ville. En me baladant un appareil photo au coup, je n'ai pu m'empêcher de penser à Michel Houellebecq et l'exposition Rester vivant. Sur quoi son regard se serait-il arrêté ? 

Sur l'affiche du cinéma qui dégringole sur un texte officiel ?

Sur ce "GODBLESIU" ? Comment cette affiche est-elle arrivée là ? Et ce bosniaque dont l'enfant est hospitalisé, comment a-t-il atterri aux Ulis après 2 mois à Paris ? 

Vieilles pierres

Il y a deux ans, cette personne aurait sans doute frappé à Coeurzégeste, association qui avait occupé ce local avant destruction. Je ne sais pas si elle existe encore. 

Le centre ville est dans un tel état que l'on pourrait appeler BFM TV en disant qu'une météorite vient de tomber.

La nature a repris ses droits...

La rampe de la liberté est encore là, mais pour combien de temps ?

Constructions / destructions

Une fois les vieilles pierres enlevées, une ville nouvelle va sortir de terre. 

En attendant, ce serait bien que la poste fonctionne, que les activités associatives puissent continuer, même lorsque les araignées mutantes détruisent les boîtes aux lettres. L'exaspération des habitants est plus que perceptible, exacerbée par les motos qui pétaradent à une heure du matin.

Une pétition a été lancée pour demander l'arrêt des incivilités. Signez !