Un peu par curiosité, j'ai acheté un petit cahier d'exercices de méditation au quotidien... Inutile de dire que le verre d'eau boueuse bien plein, entre la grève des cars d'Orsay et la commande de Woddbrass égarée par Chronopost (ou plus exactement "prête chez l'expéditeur depuis le 20/09).
Le truc, ce serait qu'en étant attentive à ma respiration, la boue se déposerait au fond du verre et permettrait ainsi à la fleur de lotus de pousser.
Le petit cahier conseille de méditer en marchant. Grâce au mécontentement des gentils chauffeurs qui bloquent le dépôt des cars d'Orsay, je vais donc pouvoir mettre ça en pratique.
Départ à la gare de Bures. Quelle bonne idée de faire grève quand le temps est si beau ! Cela permet de marcher et d'admirer les belles propriétés.
Une fois que l'on a traversé le carrefour assez mal fait, on longe une palissade.
On arrive au début de la coulée verte... Bon, inutile d'essayer la trottinette ! Ca monte ou ça descend selon le sens (comme dans les Shadoks) et la route n'est pas très régulière.
On peut ainsi laisser ses pensées vagabonder en se faisant doubler par des gens plus jeunes, avec de plus belles chaussures, plus pratiques. C'est beau le sport.
Comme je n'aurais pas le temps de me perdre à Carrefour Planet en tournant entre les mêmes rayons pour trouver quelque chose qui est ailleurs, je peux même ramasser des châtaignes. C'est beau la médiation, ça fait gagner du temps et de l'argent.
Si l'on a réussi à traverser la voie rapide sans se faire écraser par un automobiliste qui ne connaît pas la médiation, on peut prendre le chemin qui monte encore plus.
On peut s'asseoir devant cette œuvre contemporaine, et admirer chaque détail, avant de se relever et de tourner à droite toute suite après.
Le petit chemin commence doucement...
Après un peu d'escalade, on arrive sur un chemin avec plein de châtaignes, mais aussi des promeneurs sac à la main...
Peu importent les chemins choisis, on parvient dans une étendue d'herbe. La lumière ! Je pense à l'esclave de chez Chronopost, en train d'ouvrir chaque paquet perdu pour vérifier le bon de commande et regarder si mon nom y figure. Je comprends alors pourquoi je n'ai pu retenir mon calme quand l'agréable monsieur du S.A.V. de Woodbrass m'a expliqué cela en me disant qu'il ne pouvait me renvoyer ma commande de suite, qu'il fallait laisser le temps à l'enquête.
Il ne reste plus qu'à déambuler dans le parc nord...
Les premières tours montrent que l'on est aux Ulis, avec un kilo de châtaignes. Elle n'est pas belle la vie ?
Devant l'hôtel à insectes, on peut méditer sur le logement en pensant par exemple à l'annonce reçue récemment par email : chambre de 20mètres carrés louée 600 euros à Bures sur Yvette.
Le temps est le même qu'au mois de juin, lorsque les enfants des écoles partaient à la recherche des balises.
Mais pourquoi les cars d'Orsay sont-ils en grève ? Un syndicat ne pourrait-il pas quelque part mettre une information plus pertinente que celle de Transdev ?
Ils n'ont pas compris que les gens prenaient le bus pour aller vers une station de RER puis vers Paris ? Le covoiturage vers le RER n'a pas d'intérêt vu qu'il n'y a pas de parkings gratuits assez grands à proximité. N'ont-ils pas eu de retour des mercredis du développement durable aux Ulis où l'on apprenait que la population était très peu motorisée ?
Comment rester zen devant cette attitude méprisante ? On conseille à l'usager de regarder ailleurs (covoiturage, chronopost) au lieu de se responsabiliser et de résoudre un problème interne. Les responsables de Transdev ont forcément les solutions pour arrêter le mécontentement des chauffeurs ! Woodbrass doit envoyer un nouveau colis, comme tout fournisseur dans la même situation.
Il ne me reste que la cuisine pour méditer... Faire une fente dans les châtaignes...
Et les mettre au four... jusqu'à ce qu'elles explosent :-)
Demain sera un autre jour, avec peut-être des bus et un colis.
Le truc, ce serait qu'en étant attentive à ma respiration, la boue se déposerait au fond du verre et permettrait ainsi à la fleur de lotus de pousser.
Le petit cahier conseille de méditer en marchant. Grâce au mécontentement des gentils chauffeurs qui bloquent le dépôt des cars d'Orsay, je vais donc pouvoir mettre ça en pratique.
Départ à la gare de Bures. Quelle bonne idée de faire grève quand le temps est si beau ! Cela permet de marcher et d'admirer les belles propriétés.
Une fois que l'on a traversé le carrefour assez mal fait, on longe une palissade.
On arrive au début de la coulée verte... Bon, inutile d'essayer la trottinette ! Ca monte ou ça descend selon le sens (comme dans les Shadoks) et la route n'est pas très régulière.
On peut ainsi laisser ses pensées vagabonder en se faisant doubler par des gens plus jeunes, avec de plus belles chaussures, plus pratiques. C'est beau le sport.
Comme je n'aurais pas le temps de me perdre à Carrefour Planet en tournant entre les mêmes rayons pour trouver quelque chose qui est ailleurs, je peux même ramasser des châtaignes. C'est beau la médiation, ça fait gagner du temps et de l'argent.
Si l'on a réussi à traverser la voie rapide sans se faire écraser par un automobiliste qui ne connaît pas la médiation, on peut prendre le chemin qui monte encore plus.
On peut s'asseoir devant cette œuvre contemporaine, et admirer chaque détail, avant de se relever et de tourner à droite toute suite après.
Le petit chemin commence doucement...
Après un peu d'escalade, on arrive sur un chemin avec plein de châtaignes, mais aussi des promeneurs sac à la main...
Peu importent les chemins choisis, on parvient dans une étendue d'herbe. La lumière ! Je pense à l'esclave de chez Chronopost, en train d'ouvrir chaque paquet perdu pour vérifier le bon de commande et regarder si mon nom y figure. Je comprends alors pourquoi je n'ai pu retenir mon calme quand l'agréable monsieur du S.A.V. de Woodbrass m'a expliqué cela en me disant qu'il ne pouvait me renvoyer ma commande de suite, qu'il fallait laisser le temps à l'enquête.
Il ne reste plus qu'à déambuler dans le parc nord...
Les premières tours montrent que l'on est aux Ulis, avec un kilo de châtaignes. Elle n'est pas belle la vie ?
Devant l'hôtel à insectes, on peut méditer sur le logement en pensant par exemple à l'annonce reçue récemment par email : chambre de 20mètres carrés louée 600 euros à Bures sur Yvette.
Le temps est le même qu'au mois de juin, lorsque les enfants des écoles partaient à la recherche des balises.
Mais pourquoi les cars d'Orsay sont-ils en grève ? Un syndicat ne pourrait-il pas quelque part mettre une information plus pertinente que celle de Transdev ?
En raison d'un mouvement social, le trafic sera fortement perturbé mercredi 28 septembre 2011.07h00 - Le dépôt est bloqué par les grévistes - pas de véhicule sur les réseaux.Pensez au co-voiturage : Courtaboeuf.covoiturage.fr
Ils n'ont pas compris que les gens prenaient le bus pour aller vers une station de RER puis vers Paris ? Le covoiturage vers le RER n'a pas d'intérêt vu qu'il n'y a pas de parkings gratuits assez grands à proximité. N'ont-ils pas eu de retour des mercredis du développement durable aux Ulis où l'on apprenait que la population était très peu motorisée ?
Comment rester zen devant cette attitude méprisante ? On conseille à l'usager de regarder ailleurs (covoiturage, chronopost) au lieu de se responsabiliser et de résoudre un problème interne. Les responsables de Transdev ont forcément les solutions pour arrêter le mécontentement des chauffeurs ! Woodbrass doit envoyer un nouveau colis, comme tout fournisseur dans la même situation.
Il ne me reste que la cuisine pour méditer... Faire une fente dans les châtaignes...
Et les mettre au four... jusqu'à ce qu'elles explosent :-)
Demain sera un autre jour, avec peut-être des bus et un colis.
Commentaires
Depuis plusieurs années, les conditions de travail se détériorent dans la société des Cars d’Orsay (groupe Transdev-Veolia) en charge de nombreuses lignes de transport en commun public dans le sud de la région parisienne :
• Les rémunérations stagnent.
• Six heures, voire neuf heures de conduite d’affilée, sans pause, même pour aller aux toilettes.
• Des horaires impossibles à tenir en respectant les limites de vitesse, sans compter sur les changements quotidiens des horaires de travail (roulements de service).
• Les chauffeurs craignent même pour leur sécurité et celle des usagers.
Lundi 26 septembre au soir, la direction acceptait les revendications des salariés sur une amélioration des conditions de travail et sur une augmentation générale de 2%, tout en reportant la signature de tout accord au lendemain.
Mais mardi 27 septembre, le directeur avait « oublié » tous ses engagements !
Les salariés et leurs représentants qui avaient accepté de lever le piquet de grève, se sentant trahis par la direction, ont alors décidé de durcir le mouvement.
Mardi 27 septembre, aucun car ne sortait du dépôt.
La direction, jouant la montre, propose une nouvelle négociation mercredi 28 septembre à 10h.
Les salariés et les syndicats déplorent le manque de dialogue social dans l’entreprise, dénoncent les provocations de la direction et sont décidés à faire aboutir leurs revendications.
Union Locale des syndicats CGT
Merci pour cette page de méditation, avec de très belles photos garnies de jolies fleurs. Effet du hasard, besoin de communiquer ? je vois que plusieurs fois, méditation se transforme en médiation.. ;)
bisous