Il arrive que l'on ne connaisse pas assez bien la définition d'un mot pour l'expliquer de manière satisfaisante à un enfant.
L'inverse existe aussi. Ainsi, un enfant comprendra très vite ce qu'est le tchikenhague, mais l'expliquer à un adulte est plus compliqué, surtout si Google ignore aussi le sens du mot.
Hier, il y avait une manifestation à Evry, devant la préfecture, pour dénoncer l'accueil scandaleux fait aux étrangers.
Mobilisation pour les droits des migrants
Je crois que c'est Jérôme Guedj, qui a prononcé le mot Xénophobie. Le petit prince, ou plutôt la petite princesse qui se trouvait là a demandé aux adultes "qu'est-ce que ça veut dire ?"
J'ai bien tenté de répondre "c'est quelqu'un qui n'aime pas les étrangers", mais j'ai vu à sa moue que ça n'avait pas l'air de la satisfaire. Beurk, quel vilain mot... J'ai alors promis de regarder dans le dictionnaire.
Dans le Larousse des débutants, on ne trouve pas ce mot.
Dans le Larousse 9/12 ans, on trouve :
Dans le Larousse 2011, la définition est :
En revanche, pas la peine de chercher ce mot dans le dictionnaire des écoliers.
Le hasard faisant bien les choses, le soir, je trouve dans la boîte aux lettres La revue des parents de la FCPE. Et je repense au gros éclat de rire que nous avons eu quelques semaines plus tôt.
L'ASTI des Ulis avait largement diffusé un tract appelant à cette manifestation. Ce tract, signé par plein d'organisations, n'avait rien de méchant, dans le sens par exemple où il ne demandait pas la régularisation de tous les sans papiers ou ne comportait aucune allusion à un quelconque président de petite taille ou à ses valeureux ministres. Bref, c'était un tract tout gentil.
Dans ce tract, on ne parlait même pas du concert du groupe Z.E.P., zone d'expression populaire.
L'ASTI a reçu une réponse extraordinaire de la responsable de l'union locale de la FCPE des Ulis, qui s'associe au tract, puisque la FCPE soutient RESF. C'est logique, jusque là, rien à redire. Ensuite, deux petites phrases illustrent parfaitement le terme xénophobie.
Qu'à cela ne tienne. Nous avions les adresses email de tous les adhérents et nous leur avons envoyé le tract. N'importe quel lièvre de conte africain aurait fait la même chose, en rigolant ensuite du tour qu'il venait de jouer. Bon, on n'a eu aucun retour. S'il y avait des destinataires xénophobes, ils ont dû être assez intelligents pour effacer le message sans se plaindre d'avoir reçu une information non désirée. Au moins, cela n'a pas empêché les non-xénophobes d'être informés.
Ne pas diffuser une information juste parce qu'elle concerne des étrangers, n'est-ce pas de la xénophobie ?
Heureusement les moyens informatiques permettent aujourd'hui de contrer ce genre de comportement. Si seulement les démarches sur internet, par exemple pour indiquer un changement d'adresse, pouvaient être utilisées à la préfecture de l'Essonne ! Ca réduirait les files d'attentes... et ça éviterait de passer la nuit dehors pour trois malheureuses entrées dans une base de donnée.
L'inverse existe aussi. Ainsi, un enfant comprendra très vite ce qu'est le tchikenhague, mais l'expliquer à un adulte est plus compliqué, surtout si Google ignore aussi le sens du mot.
Hier, il y avait une manifestation à Evry, devant la préfecture, pour dénoncer l'accueil scandaleux fait aux étrangers.
Mobilisation pour les droits des migrants
Je crois que c'est Jérôme Guedj, qui a prononcé le mot Xénophobie. Le petit prince, ou plutôt la petite princesse qui se trouvait là a demandé aux adultes "qu'est-ce que ça veut dire ?"
J'ai bien tenté de répondre "c'est quelqu'un qui n'aime pas les étrangers", mais j'ai vu à sa moue que ça n'avait pas l'air de la satisfaire. Beurk, quel vilain mot... J'ai alors promis de regarder dans le dictionnaire.
Dans le Larousse des débutants, on ne trouve pas ce mot.
Dans le Larousse 9/12 ans, on trouve :
Hostilité à l'égard des étrangers
Dans le Larousse 2011, la définition est :
Hostilité systématique à l'égard des étrangers, de ce qui vient de l'étranger.
En revanche, pas la peine de chercher ce mot dans le dictionnaire des écoliers.
Le hasard faisant bien les choses, le soir, je trouve dans la boîte aux lettres La revue des parents de la FCPE. Et je repense au gros éclat de rire que nous avons eu quelques semaines plus tôt.
L'ASTI des Ulis avait largement diffusé un tract appelant à cette manifestation. Ce tract, signé par plein d'organisations, n'avait rien de méchant, dans le sens par exemple où il ne demandait pas la régularisation de tous les sans papiers ou ne comportait aucune allusion à un quelconque président de petite taille ou à ses valeureux ministres. Bref, c'était un tract tout gentil.
Dans ce tract, on ne parlait même pas du concert du groupe Z.E.P., zone d'expression populaire.
L'ASTI a reçu une réponse extraordinaire de la responsable de l'union locale de la FCPE des Ulis, qui s'associe au tract, puisque la FCPE soutient RESF. C'est logique, jusque là, rien à redire. Ensuite, deux petites phrases illustrent parfaitement le terme xénophobie.
Je ne peux malheureusement pas faire une diffusion de ce tract aux adhérents. En effet, tous ne soutiennent pas les prises de position nationale et je le regrette.
Qu'à cela ne tienne. Nous avions les adresses email de tous les adhérents et nous leur avons envoyé le tract. N'importe quel lièvre de conte africain aurait fait la même chose, en rigolant ensuite du tour qu'il venait de jouer. Bon, on n'a eu aucun retour. S'il y avait des destinataires xénophobes, ils ont dû être assez intelligents pour effacer le message sans se plaindre d'avoir reçu une information non désirée. Au moins, cela n'a pas empêché les non-xénophobes d'être informés.
Ne pas diffuser une information juste parce qu'elle concerne des étrangers, n'est-ce pas de la xénophobie ?
Heureusement les moyens informatiques permettent aujourd'hui de contrer ce genre de comportement. Si seulement les démarches sur internet, par exemple pour indiquer un changement d'adresse, pouvaient être utilisées à la préfecture de l'Essonne ! Ca réduirait les files d'attentes... et ça éviterait de passer la nuit dehors pour trois malheureuses entrées dans une base de donnée.
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François Fillon avait estimé vendredi dans une conférence de presse à Abidjan que « cette dame n'a pas une culture très ancienne des traditions françaises, des valeurs françaises, de l'histoire française ». Avant d'ajouter que sa proposition suscitait chez lui de la « tristesse ». « Ce défilé du 14 Juillet est d'abord le symbole d'une armée qui défend la République », selon lui.
***********************************Roms ou blonde aux yeux bleus,quand on commence à mettre le doigt dans l'engrenage...