Le 29 janvier prochain, il y aura une grosse manifestation.
Tous en grève ! Tous dans la rue !
Pourquoi ? Pour quoi ? Pour qui ?
Vendredi dernier, le 16 janvier, il y avait une réunion de parents pour la défense de l'école publique
Avant-hier, le 19 janvier, Isabelle This-Saint-Jean, présidente de l'assocation Sauvons la Recherche était à Orsay pour un café débat.
La salle était trop petite pour accueillir tout le monde. Le temps était trop court pour mener le débat jusqu'au bout.
La stratégie de Valérie Pécresse est de diviser l'université et la recherche : il faut faire front ensemble. Derrière les réformes, il y a des convictions idéologiques :
1) La science doit servir la société.
Pour le gouvernement actuel, cela signifie qu'elle doit être au service de l'économie et être source d'innovation.
L'association Sauvons-La-Recherche défend des valeurs comme la connaissance "en soit".
2) Mise en concurrence. Nous sommes déjà dans un milieu très concurrentiel. Le recrutement se fait par concours. Les chercheurs sont évalués sur leurs publications, et pour publier, il faut que l'article soit accepté par une revue, dont la place est limitée.
- Cette mise en concurrence fait exploser les laboratoires. On n'a plus de projet de laboratoire, mais une multitudes de petits projets menés par de petites équipes, quelque fois par un seul chercheur.
- L'enseignement est plus lourd qu'aux US, et la possibilité de travailler ensemble (par exemple pour que chacun fasse le même nombre d'heures) est dissoute.
3) L'évaluation des laboratoires telle qu'elle est faite par l'AERES est en général moins bonne que précédemment. Elle est chronophage à cause des multiples critères mis en place. La qualité diminue mais la bureaucratisation augmente.
4) Désengagement de l'état. Le crédit impôt recherche a atteint des sommes énormes (4 milliards d'euros ?). Son efficacité n'est pas prouvée et ce sont surtout les grosses sociétés qui en bénéficient (et pas les PME). Cela conduit à une décroissance de la recherche publique.
Les remarques, les questions étaient très nombreuses. Il a aussi été question de l'OIN... et du déménagement de la fac d'Orsay près des grosses sociétés qui utilisent déjà le crédit impôt recherche.
Tous en grève ! Tous dans la rue !
Pourquoi ? Pour quoi ? Pour qui ?
Vendredi dernier, le 16 janvier, il y avait une réunion de parents pour la défense de l'école publique
Avant-hier, le 19 janvier, Isabelle This-Saint-Jean, présidente de l'assocation Sauvons la Recherche était à Orsay pour un café débat.
La salle était trop petite pour accueillir tout le monde. Le temps était trop court pour mener le débat jusqu'au bout.
La stratégie de Valérie Pécresse est de diviser l'université et la recherche : il faut faire front ensemble. Derrière les réformes, il y a des convictions idéologiques :
1) La science doit servir la société.
Pour le gouvernement actuel, cela signifie qu'elle doit être au service de l'économie et être source d'innovation.
L'association Sauvons-La-Recherche défend des valeurs comme la connaissance "en soit".
2) Mise en concurrence. Nous sommes déjà dans un milieu très concurrentiel. Le recrutement se fait par concours. Les chercheurs sont évalués sur leurs publications, et pour publier, il faut que l'article soit accepté par une revue, dont la place est limitée.
- Cette mise en concurrence fait exploser les laboratoires. On n'a plus de projet de laboratoire, mais une multitudes de petits projets menés par de petites équipes, quelque fois par un seul chercheur.
- L'enseignement est plus lourd qu'aux US, et la possibilité de travailler ensemble (par exemple pour que chacun fasse le même nombre d'heures) est dissoute.
3) L'évaluation des laboratoires telle qu'elle est faite par l'AERES est en général moins bonne que précédemment. Elle est chronophage à cause des multiples critères mis en place. La qualité diminue mais la bureaucratisation augmente.
4) Désengagement de l'état. Le crédit impôt recherche a atteint des sommes énormes (4 milliards d'euros ?). Son efficacité n'est pas prouvée et ce sont surtout les grosses sociétés qui en bénéficient (et pas les PME). Cela conduit à une décroissance de la recherche publique.
Les remarques, les questions étaient très nombreuses. Il a aussi été question de l'OIN... et du déménagement de la fac d'Orsay près des grosses sociétés qui utilisent déjà le crédit impôt recherche.
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