Aujourd'hui c'est le printemps... Sur mon balcon, les tulipes sont en fleur. Mais j'ai un peu triché, elles ont passé une partie de l'hiver à l'intérieur.
En revanche, je dépend de Google (qui possède Blogger). C'est-à-dire que le jour où blogger.com ferme pour des raisons X ou Y, ce blog n'existe plus. Un blog, c'est des histoires au jour le jour, si ça disparaît, les historiens ne devraient pas beaucoup pleurer et les auteurs iront publier ailleurs.
Je pourrais publier sur Facebook, mais cela obligerait les lecteurs à avoir un compte sur ce réseau social, ce qui est contraire à l'esprit du web.
Cette démocratisation d'internet, ce web 2.0 qui fait qu'il n'est pas nécessaire de maîtriser le code html pour s'exprimer fut en théorie un grand pas vers la liberté d'expression, mais quelque part, aussi vers la soumission à des outils permettant de publier du contenu. Certains sont très bien comme Wikipédia, d'autres un peu plus douteux.
On peut lire :
Ou encore :
Mais alors, qui a écrit ça ? En d'autres termes s'agit-il de propos racistes qu'Agnès Cerighelli aurait pu écrire dans une espèce de formulaire web lui permettant de configurer son site (mis à jour le 20 mars, donc aujourd'hui) ? S'agit-il au contraire de l'action d'un développeur qui critiquerait ainsi l'attitude xénophobe d'AC ?
J'ai créé une page html toute simple : http://elisabeth.sonia.free.fr/balcon/index.html
Si on est sur cette page "Observation des saisons" et que l'on regarde le code source, on remarque des balises "head" (la tête) et "body" (le corps).
Le corps, c'est ce que l'on voit.
La tête, ce sont des informations très utiles aux moteurs de recherche, aux navigateurs, etc...
Comme je n'ai pas forcément envie, ni besoin que les photos de mon balcon soient indexées, je n'ai pas mis de mot clé (mais ce serait mieux), ni de description (mais là-aussi, ce serait mieux).
Sur la page web d'AC, toutes les informations sont dans la tête... Celle-ci commence à la troisième ligne (balise head) et se termine à la 97ième ligne... Il y a aussi du style et quelques scripts qui pour l'instant ne nous intéressent pas vraiment.
Peu après la balise "head", on peut lire une ligne contenant des mots-clés :
A moins qu'elle ait envie que tout personne cherchant "fakenews" arrive sur son site ?
Le mot clé "Deface", ou "défiguration" tenterait à laisser penser que quelqu'un a un peu maquillé le site...
Ici, on a "un ramassis de connerie".
C'est la seule, l'unique solution pour rester en vie !
En revanche, les robots de Google et Facebook n'ont pas encore mis à jour leurs données...
Quand à twitter, il semble qu'il ait enfin pris en compte les nombreux signalements...
Plus besoin de connaître html pour écrire sur le web
Pour écrire dans ce blog, j'ai juste à taper du texte au kilomètre. Je n'ai pas besoin de connaître de code, de langage particulier. J'ai une interface avec des icônes qui me permettent de mettre du gras, de changer la couleur de fond, comme n'importe quel éditeur de texte.En revanche, je dépend de Google (qui possède Blogger). C'est-à-dire que le jour où blogger.com ferme pour des raisons X ou Y, ce blog n'existe plus. Un blog, c'est des histoires au jour le jour, si ça disparaît, les historiens ne devraient pas beaucoup pleurer et les auteurs iront publier ailleurs.
Je pourrais publier sur Facebook, mais cela obligerait les lecteurs à avoir un compte sur ce réseau social, ce qui est contraire à l'esprit du web.
Cette démocratisation d'internet, ce web 2.0 qui fait qu'il n'est pas nécessaire de maîtriser le code html pour s'exprimer fut en théorie un grand pas vers la liberté d'expression, mais quelque part, aussi vers la soumission à des outils permettant de publier du contenu. Certains sont très bien comme Wikipédia, d'autres un peu plus douteux.
Oui mais...
Un farfelu a remarqué un titre un peu étrange en haut d'une page web :
Est-ce AC qui a écrit ça, en utilisant une interface comme celle de Blogger ? Est-ce un développeur qui s'est amusé ?
Si on tape en même temps sur les touches CTRL et U, on peut voir le code source de la page.
Tout tient sur une ligne. Le développeur a un peu oublié les retours chariot. Si on les ajoute (en remplaçant le caractère ">" par ">+ saut de ligne", on obtient ça :
Tout tient sur une ligne. Le développeur a un peu oublié les retours chariot. Si on les ajoute (en remplaçant le caractère ">" par ">+ saut de ligne", on obtient ça :
<title>Agnès Cerighelli n'aime pas les noirs,
Ou encore :
<meta property="og:title" content="Agnès Cerighelli n'aime pas les noirs,"Ce n'est donc pas une erreur de frappe. La phrase apparaît trois fois et semble bien destinée à être affichée sur les médias sociaux.
<meta name="twitter:title" content="Agnès Cerighelli n'aime pas les noirs,"
Mais alors, qui a écrit ça ? En d'autres termes s'agit-il de propos racistes qu'Agnès Cerighelli aurait pu écrire dans une espèce de formulaire web lui permettant de configurer son site (mis à jour le 20 mars, donc aujourd'hui) ? S'agit-il au contraire de l'action d'un développeur qui critiquerait ainsi l'attitude xénophobe d'AC ?
Une page html toute simple
J'ai créé une page html toute simple : http://elisabeth.sonia.free.fr/balcon/index.html
Si on est sur cette page "Observation des saisons" et que l'on regarde le code source, on remarque des balises "head" (la tête) et "body" (le corps).
Le corps, c'est ce que l'on voit.
La tête, ce sont des informations très utiles aux moteurs de recherche, aux navigateurs, etc...
Comme je n'ai pas forcément envie, ni besoin que les photos de mon balcon soient indexées, je n'ai pas mis de mot clé (mais ce serait mieux), ni de description (mais là-aussi, ce serait mieux).
Sur la page web d'AC, toutes les informations sont dans la tête... Celle-ci commence à la troisième ligne (balise head) et se termine à la 97ième ligne... Il y a aussi du style et quelques scripts qui pour l'instant ne nous intéressent pas vraiment.
Les mots clés.
Peu après la balise "head", on peut lire une ligne contenant des mots-clés :
<meta name="keywords" content="honte,condamnation,deface,racisme,raciste,homophobie,homophobe,extrême-droite,catho,stupide,idiot,mensonge,fakenewsDe toute évidence, ce n'est pas AC qui a indiqué que les mots clés étaient :
- honte,
- condamnation,
- racisme,
- raciste,
- homophobie,
- homophobe,
- extrême-droite,
- catho,
- stupide,
- idiot,
- mensonge,
- fakenews
A moins qu'elle ait envie que tout personne cherchant "fakenews" arrive sur son site ?
Le mot clé "Deface", ou "défiguration" tenterait à laisser penser que quelqu'un a un peu maquillé le site...
La description
La description du site peut s'afficher dans les moteurs de recherche ou sur les réseaux sociaux.Ici, on a "un ramassis de connerie".
A priori, Facebook et Twitter ne se sont pas mis à jour...
Restez chez vous !
Je n'ai volontairement pas mis de liens vers le site web dont je parle pour ne pas exposer des âmes sensibles à un ramassis de conneries. Non, le confinement n'est pas je ne sais quel complot pour séparer les familles et mettre les enfants devant les écrans !C'est la seule, l'unique solution pour rester en vie !
Mise à jour le 21 mars :
La page html a été corrigée... Les mots clés et la description sont... vides.En revanche, les robots de Google et Facebook n'ont pas encore mis à jour leurs données...
Quand à twitter, il semble qu'il ait enfin pris en compte les nombreux signalements...
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