Après l'époustouflant Spin, j'ai lu Axis de Robert Charles Wilson, dont la traduction française date de 2009.
L'action se situe sur le Nouveau Monde, Equatoria, planète liée à la Terre par l'arc des hypothétiques. C'est un peu un mélange de paysages martiens, de New York après le passage de Sandy et Gaza après des tirs de fusées d'Israël. Sauf que l'eau est remplacée par des nuages de poussières, de cendres, qui parviennent à prendre des formes étranges ou familières. Les immeubles s'effondrent non pas à cause de bombardement, mais de tremblement de terre. Ces nuages sont la seule idée extraordinaire de ce roman. Mais peut-être que tout avait été dit dans Spin, et qu'Axis doit être vu comme une pause ?
Les personnages sont moins attachants, mais c'est sans doute volontaire. L'aspect hard-science se situe surtout dans le débat sur les questions éthiques autour d'Isaac, un enfant de 12 ans, pas tout à fait terrien. Il se retrouve dans une communauté de "quatrième" âges, qui ont subit le traitement visant à prolonger la vie, et se cachant des autorités qui l'ont interdit. On ne s'attache pas vraiment à Isaac, comme on ne déteste pas vraiment Dvali.
Le fil rouge est Lise Adam, à la recherche de son père, ou plus exactement des causes de sa disparition. L'enquête policière n'a aucun intérêt du point de vue science-fictif et l'adrénaline ne monte à aucun moment. Un peu dommage...
Malgré ce manque de relief, la lecture demeure agréable. La preuve, je vais le rendre dans les temps à la médiathèque des Ulis ! Au passage, bravo à ActuSF pour ses reportages sur les Utopiales qui viennent de se tenir à Nantes. On peut écouter une conférence-rencontre avec Robert Charles Wilson.
L'action se situe sur le Nouveau Monde, Equatoria, planète liée à la Terre par l'arc des hypothétiques. C'est un peu un mélange de paysages martiens, de New York après le passage de Sandy et Gaza après des tirs de fusées d'Israël. Sauf que l'eau est remplacée par des nuages de poussières, de cendres, qui parviennent à prendre des formes étranges ou familières. Les immeubles s'effondrent non pas à cause de bombardement, mais de tremblement de terre. Ces nuages sont la seule idée extraordinaire de ce roman. Mais peut-être que tout avait été dit dans Spin, et qu'Axis doit être vu comme une pause ?
Les personnages sont moins attachants, mais c'est sans doute volontaire. L'aspect hard-science se situe surtout dans le débat sur les questions éthiques autour d'Isaac, un enfant de 12 ans, pas tout à fait terrien. Il se retrouve dans une communauté de "quatrième" âges, qui ont subit le traitement visant à prolonger la vie, et se cachant des autorités qui l'ont interdit. On ne s'attache pas vraiment à Isaac, comme on ne déteste pas vraiment Dvali.
Le fil rouge est Lise Adam, à la recherche de son père, ou plus exactement des causes de sa disparition. L'enquête policière n'a aucun intérêt du point de vue science-fictif et l'adrénaline ne monte à aucun moment. Un peu dommage...
Malgré ce manque de relief, la lecture demeure agréable. La preuve, je vais le rendre dans les temps à la médiathèque des Ulis ! Au passage, bravo à ActuSF pour ses reportages sur les Utopiales qui viennent de se tenir à Nantes. On peut écouter une conférence-rencontre avec Robert Charles Wilson.
Commentaires
Merci pour le lien vers la conférence.