En ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, je souhaite mettre à l'honneur l'un des personnages forts de l'oeuvre de Leiji Matsumoto : Maetel.
A bord du Galaxy Express 999, elle conduit Testsuro vers l'âge adulte. Ce n'est pas sa mère, même si elle en a les traits. Dans le roman graphique datant de mes lectures étudiantes, j'ai retrouvé la force, la connaissance et l'indépendance de cette mystérieuse voyageuse.
Sans indépendance, il ne peut y avoir de droit des femmes. Aucune travailleuse ne devrait devoir compter sur les revenus d'un homme pour survivre une fois l'âge de la retraite atteint. Chaque femme devrait être libre de monter dans n'importe quel train quand elle en a envie.
Maetel porte aussi de lourds secrets. Dans le roman, l'hôtel Shadow (ombre) sur Pluton a une forme de tombe. Le deuil est omniprésent, un peu comme dans l'Atlantis, guidé par le 40ième homme d'équipage [1].
- E. Piotelat, Mémoires de l'Arcadia, 08/2022
- E. Piotelat, La voix du deuil, 05/2021
- E. Piotelat, Interstella 5555, 09/2023
- E. Piotelat, Echanges avec Serata, 10/2022
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