L'une des œuvres qui m'a le plus marquée à Boris Vian, s'intitule "La bombe, squelette papillonné". Elle est signée Héloïse Dalle, que je n'ai pas eu l'opportunité de rencontrer.
J'aime beaucoup le relief qu'apporte l'origami. Le blanc du squelette dessiné a quelque chose de scientifique, de rassurant, par rapport aux papillons noirs. L'origami symbolise l'éphémère, les papillons peuvent revenir à leur état initial, à savoir un carré de papier, comme l'être humain, qui deviendra poussières d'étoiles après la mort [1].
L'artiste a également laissé quelques papillons dans une boîte avec un petit mot proposant un échange. Je me suis donc prise au jeu.
J'ai revisité de vieux modèles [2] et quelques classiques [3].
J'en ai découvert de nouveaux [4]. J'ai récupéré les ailes de Zym, le prince des dragons exposé l'année dernière à la médiathèque pour en faire un papillon en origami 3D [5].
Je n'ai pas encore trouvé le moyen de fixer les nouvelles ailes sur la version de Zym agrandie. Je me suis amusée à les poser à côté d'un corps de papillon.
Je ne me suis pas amusée à refaire les papillons de Tomoko Fuse, n'ayant pas le livre "Origami des 4 saisons" sous la main. [6]
En déposant les papillons à Boris Vian jeudi soir, je me suis dit que l'on retrouvait des valeurs qui sont importantes dans l'origami, c'est-à-dire, celles du partage, mais surtout la création de liens avec une connexion entre créateurs et les visiteurs, comme les fils qui relient les grues de l'artiste Xan -qui invite aussi les curieux à plier- ou des élèves de l'école du parc...
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