Cœurs cosmiques

Après avoir lu la première nouvelle du recueil "Comicomics" d'Italo Calvino "La distance de la Lune", je viens de décoder "A sign in space" [1] :

Comme on est le 14 février et que cela fait quelque temps qu'il y a des cœurs partout dans les commerces, il y en a forcément dans le message... Quand on cherche quelque chose, on le trouve (comme par hasard).

Dans l'idéal, il faudrait apprendre à une IA ce qu'est l'amour et la charger de trouver des cœurs qui passent par tous les points possibles. Mon dessin n'est qu'une approximation. Et puis, un cœur, ce n'est qu'un patatoïde. En matière de sentiment, la symétrie n'est pas toujours présente !

Si je résume mal la nouvelle "La distance de la Lune", l'histoire se déroule à une époque où la Terre (en bleu en bas à droite) et la Lune (en jaune) étaient toutes proches. Il y a très très longtemps, il suffisait de prendre une barque (en marron) et de passer de la Terre à la Lune, d'abord avec une échelle (quand elles étaient vraiment très proches) ou alors avec des tiges de bambou (en vert).

Le personnage principal, Qfwfq (un point sur la Terre) est amoureux de la femme du capitaine, madame Vhd Vhd (avec sa grande robe bleue), qui n'a d’œil que pour le cousin sourd de Qfwfq, qui quant à lui, n'aime que la Lune. Lors d'une de ses expéditions (alerte spoiler), la femme du capitaine est restée sur la Lune, qui petit à petit s'éloignait de la Terre, sans intention de revenir, afin que le sourd, amoureux de la Lune lointaine, regarde toujours en sa direction.

Le message illustre donc la nouvelle "La distance de la Lune" d'Italo Calvino ! Mon cerveau me jouerait-il encore des tours en voyant des signes dans l'espace alors que les choses sont naturellement dans une position aléatoire ? [2]