Le double numéro 4539-4540 de Spirou est envahi de fleurs, de jeux de mots laids, de personnages semés ou de propos fleuris !
Il comporte un récit complet "Un printemps en enfer" occupe 17 pages. Le scénario est signé Damien Cerq, le dessin et la couleur par Renaud Collin. La ville est envahie de fleurs, au point où les entrées du métro sont bouchées. La journaliste Seccotine mène l'enquête.
J'ai adoré cette histoire, où les fleurs sont associées au deuil, ou à un hommage ! J'entends Sonia hurler "alerte spoiler" en lisant la planche ci-dessus ou en reconnaissant sa tulipe ci-dessous ! C'est grâce à elle que je reçois toujours Spirou [1].
Non seulement, certains tournesols servent de décoration, mais l'un est même le héro de planches rigolotes intitulées "mauvaises graines" et dessinées par Anne-Perrine Couët.
Dans "Les grands maux", Bouzard fait intervenir la faucheuse, mais son personnage ne la reconnait pas et emprunte juste la faux car sa tondeuse est en panne !
Ce numéro contient la fin des aventures de Natacha [2] et la suite du tome 7 des sœurs Grémillet : le dragon d'or. Dans le numéro précédent, j'ai découvert "Mi-mouche" de Véro Cazot, qui aborde le thème du deuil, d'une manière intéressante. L'héroïne, Colette, a perdu sa sœur jumelle, Lison dans un accident de voiture. Celle-ci est représentée comme une ombre qui l'encourage, lui donne la force de choisir son propre chemin en faisant de la boxe, au détriment de sa mère qui voit en elle l'image de sa fille disparue qui aimait la danse.
Tu peux la comprendre, mais tu ne peux pas être d'accord.
En cette période de fêtes et d'anniversaire, ce numéro m'a fait du bien [3], un peu comme les tulipes étranges qui fleurissent au jardin de l'innocence [4].
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