Hier samedi, je suis allée au parc de Sceaux admirer la floraison des cerisers à fleur du Japon (Prunus serrulata "Kanzan").
Dès l'entrée un panneau expliquait le problème. Dans le bosquet nord, 34 arbres sur les 144 sont contaminés par trois pathogènes : armillaire couleur de miel [1], le ganoderme aplani [2] et le phellin des arbres fruitiers [3].
Des mesures sont prises, comme la protection par ganivelle afin que les gens ne piétinent pas le sol près du tronc malade.
Il faut dire qu'à 20h, il y avait encore une foule impressionnante !
Dans le bosquet sud, sur 104 merisiers Prunus avium "Plena", 39 sont contaminés, ce qui fait plus d'un tiers.
Par rapport à l'année dernière, la floraison semble avoir deux semaines de retard [6].
Mais la magie opère toujours...
J'ai passé un peu de temps à lire les vœux des personnes qui m'ont précédée.
J'ai l'impression que c'est non seulement le côté éphémère de la fleur qui est mis en avant cette année, mais la fin des cerisiers ! Les arbres dépérissants sont progressivement remplacés après une purge du sol infecté, mais combien de temps mettront-ils à atteindre la taille des résistants de 2025 ? Peut-être que ces photos appartiendront bientôt à un passé révolu.
- Armillaire couleur de miel (Wikipedia)
- Ganoderme aplani (Wikipedia)
- Lutter contre le phellin du prunus (Rustika)
- E. Piotelat, Hanami, 04/2023
- E. Piotelat, Contemplation éphémère, 04/2024
- E. Piotelat, 14 saisons, 03/2024
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