Une I.A. au théâtre.

Comment parler d'intelligence artificielle ? Comment représenter une IA au théâtre ? Ce sont les questions que je me posais avant d'aller voir la pièce "Qui a hacké Garoutzia" [1].  

Affiche de qui a hacké Garoutzia


J'avais lu le livre, et un peu oublié... Enfin, si, je me souvenais de "qui" et de la chanson "Il était une psy dérangée" [2].

Dans le livre, l'IA n'a pas de corps. J'imaginais donc qu'elle serait plus ou moins représentée par un objet, un cube, une sphère, peu importe... Avec une voix off...

Décoration d'aquarium

Dans la pièce, c'est une actrice en chair et en os, Léa Tuil, dans une espèce de cage cylindrique qui donne corps à l'IA, qui gesticule etc... Cela laisse moins de place à l'imagination. J'avoue avoir été un peu déçue.

Sandrine Briard dans le rôle d'Aurline puis de la commissaire au langage fleuri est extraordinaire. Je crois quand même que ça aurait été plus drôle si elle s'était adressée à une espèce de HAL plutôt qu'à une actrice...



Même si l'IA possède forme humaine, les questions existentielles sur la vie, l'univers et le reste dont les mêmes. La réponse qui permet d'identifier les geeks dans le public est 42. Les lois de la robotique ne sont pas oubliées non plus ! 

Il y a beaucoup de légèreté, pratiquement pas de termes techniques, ce qui en fait un agréable moment de détente. 


  1. Qui a hacké Garoutzia ? La scène Parisienne. 
  2. E. Piotelat, Qui a hacké Garoutzia ?, 12/2023

Commentaires