Cosmos : Recherche d'une vie intelligente (sur Terre)

Je ne sais pas pourquoi Nat Géo a traduit "The search for intelligence life on Earth" par "A la recherche d'une forme de vie intelligente". Soit ils ont voulu attirer le téléspectateur en ne précisant pas sur quel planète on recherchait de la vie intelligente, soit ils n'ont pas regardé l'épisode. C'est d'ailleurs amusant de voir qu'il est sous-titré et que la voix de Neil deGrasse Tyson n'est pas doublée. Personnellement, je préfère, car je trouve que la voix française ne parvient par à nous émerveiller comme le fait  Neil deGrasse Tyson, cependant, cela rend ces épisodes difficilement abordables pour ceux qui ont des difficultés de lecture, en particulier les enfants ou les dyslexiques.

Photo prise aux Ulis en Juin 2019

FAST

L'épisode débute sur des images du radiotélescope FAST [1]. Rien que pour ça, ça vaut le coup ! 



On voit Neil deGrasse Tyson se balader un peu comme Jiang Peng sur cette vidéo rendant hommage à Nan Rendong.


Langage symbolique et mathématiques

Sur Terre, seules deux espèces ont développé un langage symbolique et mathématique : nous et les abeilles. L'émission présente les découvertes de Karl von Frisch [2] . Par sa danse, l'abeille est capable d'indiquer la direction d'un champ de fleur par rapport au Soleil (c'est une astronome), mais aussi sa distance (c'est une mathématicienne).

Karl von Frisch a donc été le premier a établir le contact entre notre espèce et une autre. En ce moment, aux Ulis, des taches blanches parsèment les pelouses.



Ce sont des pâquerettes.


A quoi bon tondre les pelouses ? On a besoin des pollinisateurs. Quel plaisir aussi pour les yeux !

C'est bien mieux que de voir une pelouse tondue où l'herbe devient jaune lors des canicules.
Les Ulis, juin 2019

C'est aussi bien plus sympa qu'une pelouse tondue pleine de déchets.
Les Ulis, 2 juin 2019

Les Ulis, 13 avril 2020
Pour que l'on puisse encore longtemps profiter des abeilles, pourvu que les bonnes habitudes de la quarantaine, comme celle de ne pas tondre les pelouses perdure !

Un mois de confinement. 

Les marronniers aussi sont en fleur.


Ils sont un peu en retard par rapport à 2011 [3]. Je m'amuse toujours à prendre des photos depuis mon balcon. C'est l'occasion aussi d'observer tous les oiseaux. Les pigeons bien sûr, mais aussi les pies, les merles, et quelques perruches à collier qui sont de retour.


Hommage à John Conway. 

Le mathématicien John Horton Conway s'est éteint le 11 avril, à l'âge de 82 ans à cause du COVID19. [4]. Il a imaginé le "jeu de la vie". Lorsqu'un ami m'a montré ces automates cellulaires pour la première fois, j'ai été émerveillée. J'ai passé des heures à explorer les possibilités.

Voilà un vaisseau (apparu sur le Générateur Poietic [4], lieu de rencontre des intelligences terrestres) :

La règle du jeu est très simple :
On prend des individus (les carrés jaunes) que l'on positionne dans des cases.

- Un individu reste vivant s'il a 2 ou 3 voisins. S'il a un seul voisin (ou aucun) il meurt car il n'y a pas assez de population. S'il a 4 voisins ou plus, il meurt aussi de surpopulation.
- Un individu peut naître si autour de lui, il y a exactement 3 cases avec des individus.

Pour la seconde génération de notre vaisseau, on a donc deux nouveaux nés (les étoiles blanches), et 2 morts (les points rouges) qui n'avaient qu'un seul voisin.
Le résultat est donc :

Cette figure s'appelle un vaisseau car elle se déplace... La troisième génération ressemble à la première mais retournée et un peu plus bas...



Par exemple, ceci est un pulsar.

La quatrième génération est de nouveau un pulsar...

Dans cette vidéo, David Louapre donne d'autres exemples plus ou moins complexes obtenus avec ces règles du jeu basiques :


On dirait une danse, un peu comme celle des abeilles.






Commentaires

Emmanuelle a dit…
Tout ce pollen... gasp !
(ici, les gens tondent, taillent, scient... comme si leur vie dépendait du fait de juguler la nature... je vais planter une zone de bzzz dans mon jardin.)