Après la présentation des candidats [1], voici leurs réponses à ma question liée à la relation qu'ils pensent avoir avec les citoyens [2].
Pour moi, la disponibilité et l’écoute des administré.e.s devrait être la base de tout mandat. Ce n’est pas parce qu’on a été élu.e qu’on a raison sur tout, et les décisions qui sont prises impactent souvent beaucoup plus largement la vie des administré.e.s que sa propre vie. C’est dans un esprit de construction collective avec retours des habitant.e.s sur ce qu’on produisait qu’a été écrit notre programme. Je pense donc qu’être disponible pour ses administré.e.s est indispensable.
Pour ma part, je souhaite être présent auprès des habitant.e.s très régulièrement en proposant des créneaux de rendez-vous à la mairie, mais également en instaurant une pratique de pieds d’immeuble réguliers (Une fois par mois ? Toutes les deux semaines?) avec l’équipe municipale. Je suis aussi accessible régulièrement du fait que je vis et consomme ici, me déplace à pied et vais au marché toutes les semaines. Se rendre accessible est encore une fois une nécessité, mais cela ne sert à rien si on est déconnecté de la vie des habitant.e.s. C’est pourquoi, nous avons tou.te.s pris dans notre programme l’engagement éthique que nos élu.e.s ne quitteront pas leur boulot pour se consacrer à temps plein à leurs mandats, y compris moi si je suis élu maire. Bien sûr que les fonctions prennent du temps et que nous saurons dégager le temps nécessaire pour effectuer les missions à bien, en limitant les éventuels cumuls de mandats comme proposé dans le programme, mais nous ne voulons pas que la politique soit notre seul revenu. A partir du moment où la politique devient alimentaire, le danger de la déconnexion de la réalité du terrain est grand, tout comme l’oubli de l’objectif principal : le devenir des habitant.e.s. Etant professeur, je garderai pour ma part une classe à petit volume horaire (trois heures) que je verrai sur une demi-journée par semaine pour garder les pieds sur Terre tout en consacrant le temps nécessaire et l’énergie indispensable à la fonction à laquelle j’aspire.
Je communique la plupart du temps de vive-voix, étant souvent sur le terrain, par téléphone (j’y consacre du temps) ou par SMS. Je ne me manifeste pas régulièrement sur les réseaux sociaux (facebook et twitter), même si je fais des efforts. Ceci dit, je me méfie de l’utilisation de ce genre de réseaux qui me semblent souvent de l’affichage mais qui ne permettent pas de discuter des vrais sujets.
Je suis fondamentalement attaché à la liberté de pouvoir distribuer des tracts sur la voie publique et cette interdiction ne change rien pour les habitant.e.s, si ce n’est déplacer la distribution aux abords. Le marché n’est pas qu’un lieu de commerce, mais aussi un lieu d’échanges. De nombreux.ses ulissien.ne.s y vont aussi pour voir des ami.e.s et passer un moment agréable. L’enjeu est plus pour moi celui de la redynamisation de ce marché, notamment en passant celui du mardi matin en soirée et au même endroit pour correspondre davantage au rythme de vie et aux habitudes des habitant.e.s sur cette journée-là, et aussi en aidant à sa visibilité en organisant des événements. A partir du moment où on essaye de faire ce qu’il faut pour que ce marché survive alors qu’il est en difficulté actuellement, la distribution de tracts sur la place ne semble plus un problème.
J’ai connu cette rampe quelques années. Elle permettait de rendre visibles un certains nombre d’actions - je me souviens de matinées où François Guigon tenait une table dessus - mais elle servait aussi de lieu de rencontres et d’échanges pour bon nombre de militant.e.s de gauche et de lieu de vente de l’Huma. La circulation dessus n’était pas toujours chose aisée. Je suis content que les nouveaux escaliers qui enserrent la place puissent de nouveau permettre à des actions d’être visibles, même si plus éloignées de la place et moins pratiques, tout en étant assez larges pour ne pas faire facilement obstruction à la démarche des passant.e.s.
La rampe de la liberté 04/2016 |
Gabriel Laumosne (réponse reçue le 11 mars)
Pour moi, la disponibilité et l’écoute des administré.e.s devrait être la base de tout mandat. Ce n’est pas parce qu’on a été élu.e qu’on a raison sur tout, et les décisions qui sont prises impactent souvent beaucoup plus largement la vie des administré.e.s que sa propre vie. C’est dans un esprit de construction collective avec retours des habitant.e.s sur ce qu’on produisait qu’a été écrit notre programme. Je pense donc qu’être disponible pour ses administré.e.s est indispensable.
Pour ma part, je souhaite être présent auprès des habitant.e.s très régulièrement en proposant des créneaux de rendez-vous à la mairie, mais également en instaurant une pratique de pieds d’immeuble réguliers (Une fois par mois ? Toutes les deux semaines?) avec l’équipe municipale. Je suis aussi accessible régulièrement du fait que je vis et consomme ici, me déplace à pied et vais au marché toutes les semaines. Se rendre accessible est encore une fois une nécessité, mais cela ne sert à rien si on est déconnecté de la vie des habitant.e.s. C’est pourquoi, nous avons tou.te.s pris dans notre programme l’engagement éthique que nos élu.e.s ne quitteront pas leur boulot pour se consacrer à temps plein à leurs mandats, y compris moi si je suis élu maire. Bien sûr que les fonctions prennent du temps et que nous saurons dégager le temps nécessaire pour effectuer les missions à bien, en limitant les éventuels cumuls de mandats comme proposé dans le programme, mais nous ne voulons pas que la politique soit notre seul revenu. A partir du moment où la politique devient alimentaire, le danger de la déconnexion de la réalité du terrain est grand, tout comme l’oubli de l’objectif principal : le devenir des habitant.e.s. Etant professeur, je garderai pour ma part une classe à petit volume horaire (trois heures) que je verrai sur une demi-journée par semaine pour garder les pieds sur Terre tout en consacrant le temps nécessaire et l’énergie indispensable à la fonction à laquelle j’aspire.
Je communique la plupart du temps de vive-voix, étant souvent sur le terrain, par téléphone (j’y consacre du temps) ou par SMS. Je ne me manifeste pas régulièrement sur les réseaux sociaux (facebook et twitter), même si je fais des efforts. Ceci dit, je me méfie de l’utilisation de ce genre de réseaux qui me semblent souvent de l’affichage mais qui ne permettent pas de discuter des vrais sujets.
Je suis fondamentalement attaché à la liberté de pouvoir distribuer des tracts sur la voie publique et cette interdiction ne change rien pour les habitant.e.s, si ce n’est déplacer la distribution aux abords. Le marché n’est pas qu’un lieu de commerce, mais aussi un lieu d’échanges. De nombreux.ses ulissien.ne.s y vont aussi pour voir des ami.e.s et passer un moment agréable. L’enjeu est plus pour moi celui de la redynamisation de ce marché, notamment en passant celui du mardi matin en soirée et au même endroit pour correspondre davantage au rythme de vie et aux habitudes des habitant.e.s sur cette journée-là, et aussi en aidant à sa visibilité en organisant des événements. A partir du moment où on essaye de faire ce qu’il faut pour que ce marché survive alors qu’il est en difficulté actuellement, la distribution de tracts sur la place ne semble plus un problème.
J’ai connu cette rampe quelques années. Elle permettait de rendre visibles un certains nombre d’actions - je me souviens de matinées où François Guigon tenait une table dessus - mais elle servait aussi de lieu de rencontres et d’échanges pour bon nombre de militant.e.s de gauche et de lieu de vente de l’Huma. La circulation dessus n’était pas toujours chose aisée. Je suis content que les nouveaux escaliers qui enserrent la place puissent de nouveau permettre à des actions d’être visibles, même si plus éloignées de la place et moins pratiques, tout en étant assez larges pour ne pas faire facilement obstruction à la démarche des passant.e.s.
Canicule (07/2019) |
Clovis Cassan
Difficile mission que de se rendre disponible pour 25000 habitants en même temps. Mon expérience professionnelle dans une mairie me confirme que les habitants attendent beaucoup de leurs services publics et élus de proximité. La mairie est d'ailleurs l'un des derniers services publics qui répond au téléphone.
Au delà des rendez-vous hebdomadaire que je souhaite tenir pour les ulissiens qui en font la demande, je crois que 50% du "JOB" d'un maire et de son équipe réside dans notre capacité à nous rendre visible, disponible et à l'écoute en tout lieu. Nous souhaitons organiser des rencontres de pied d'immeuble régulières et certainement du porte à porte pour inviter les gens à des réunions de participation. Evidemment, dans nos propositions nous parlons d'un Conseil municipal participatif et ouvert à tous, ce sera aussi un moment de rencontre entre les élus et les habitants autour d'un travail collectif.
L'interdiction de distribution dans le marché me semble utile dés lors qu'elle géne les commerçants et chalands mais il ne faut pas trop en faire, le taux d'abstention très fort que nous connaissons aux Ulis reste un enjeu majeur et toute information est utile à la démocratie.
Au delà des rendez-vous hebdomadaire que je souhaite tenir pour les ulissiens qui en font la demande, je crois que 50% du "JOB" d'un maire et de son équipe réside dans notre capacité à nous rendre visible, disponible et à l'écoute en tout lieu. Nous souhaitons organiser des rencontres de pied d'immeuble régulières et certainement du porte à porte pour inviter les gens à des réunions de participation. Evidemment, dans nos propositions nous parlons d'un Conseil municipal participatif et ouvert à tous, ce sera aussi un moment de rencontre entre les élus et les habitants autour d'un travail collectif.
L'interdiction de distribution dans le marché me semble utile dés lors qu'elle géne les commerçants et chalands mais il ne faut pas trop en faire, le taux d'abstention très fort que nous connaissons aux Ulis reste un enjeu majeur et toute information est utile à la démocratie.
Je me souviens très bien de la "rampe" , c'était assez "organisé" mais pas forcément très agréable pour les passants. Cette organisation était issue de "traditions" partisanes et renforçait à mon sens le coté clanique des organisations.
- Municipales Ulissiennes : présentation, 03/2020
- Municipales Ulissiennes 02/2020
Commentaires
Je suis aussi très actifs sur facebook, donc c'est aussi une autre manière de communiquer, et qui n'est pas des moindre. Mais le contact humain est quand même la meilleure chose.
La "démocratie participative" est très importante à mes yeux car il faut remettre le citoyen au cœur des projets. J'aime la phrase "pour les ulisien-nes, par les ulissien-nes"...La communication envers les ulissien-nes est donc très importante, et elle doit se faire dans les deux sens.
La distribution de tract sur le marché peut déranger je le conçois, donc tracter aux abords du marché est suffisant je pense...Mais pourquoi ne pas poser la question directement aux ulissien-nes?
Les passerelles...justement nous parlons de communication...je pense qu'elles permettaient le désenclavement des quartiers, mais aussi et surtout permettaient la sécurité...Les enfants n'avaient pas besoin de traverser les rues... Enfin elles étaient le charme ulissien-nes. Personnellement la 1ere fois que je suis venue pour acheter aux ulis ça a été un argument de vente pour les agents immobiliers que j'ai rencontré, et j'ai vraiment adoré l'idée...ça faisait vraiment le charme des Ulis...