Après la présentation des candidats [1], leur avis sur la démocratie [2], l'accessibilité [3], la vie associative [4], le changement climatique [5], abordons le problème des fausses nouvelles, en particulier sur le plan scientifique [6].
Nous avons la chance de vivre dans une région scientifiquement privilégiée avec tout ce qui se rapporte à la fac sur l’autre plateau. Je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas plus de partenariats avec les établissements scientifiques d’Orsay et du plateau de Saclay. Qu’il s’agisse de physique élémentaire, de cuisine moléculaire ou autres, nous avons à-côté de chez nous une mine de savoirs qu’il faudrait mettre à contribution pour nos enfants ! Après, nous ne pouvons qu’être des facilitateurs pédagogiques pour les enseignant.e.s de nos écoles, mais permettre ce genre de partenariats laisse moins de place aux charlatans. La promotion de la science est quelque chose qui me touche profondément. (En même temps en étant prof de maths...)
L’esprit critique devient de plus en plus nécessaire avec la quantité d’informations que l’on reçoit en permanence, qu’il s’agisse de la télévision, de la radio ou des réseaux sociaux. Cet esprit critique ne s’acquiert que par le débat et la confrontations d’idées et de propos contradictoires. La politique culturelle, que nous voulons accessible à tou.te.s et diversifiée dans son contenu, peut jouer aussi un rôle essentiel. Dans le cadre de nos actions pour monter les projets municipaux avec les habitant.e.s, les thèses opposées qui nous seront exposées nous permettront d’avancer vers une solution meilleure.
Je suis mitigé sur l’accès au numérique. C’est parfois un bon outil, qui permet de diversifier ses pratiques enseignantes, mais ce qui m’importe le plus c’est ce qui coule dans le tuyau plutôt que le tuyau en lui-même. Il faut éduquer nos enfants à la bonne utilisation de l’outil numérique et à ne pas se laisser berner par le premier élément qu’on y voit. A ce sujet, c’est au programme de seconde maintenant avec la réforme Blanquer, mais cela me semble trop tard. Un apprentissage adapté dès le primaire me semble plus sage. (Souvent les élèves acquièrent leurs premiers téléphones connectés au collège…) A discuter avec nos écoles. Pour le numérique dans les écoles, je préférerais privilégier les connexions internet filiaires plutôt que par wifi.
Je ne connaissais pas beaucoup madame Ducanda que tu cites plus haut, ton avis a l'air quelque peu péremptoire mais tu connais sans doute mieux le sujet que moi.. J'ai lu quelques articles de presse. Cela a le mérite de soulever une question concernant les risques liés aux écrans. Le débat, dés lors qu'il est nourri par des arguments et des études bien faites, est important sur tous les sujets. Moi qui prends beaucoup de plaisir à lire les ouvrages de Gérard Noiriel, je suis convaincu que nous devons toujours débattre sérieusement pour démonter les thèses complotistes, populistes et dangereuses.
On estime que 10% de la consommation mondiale d'élecrictité est l'apanage des plateformes de streaming, des sites et des réseaux sociaux. Cette consommation va croissante. Tant que notre Electricité (mais est ce possible) ne sera pas éco-responsable, ce sera un véritable problème. Et le nucléaire civil est, pour moi, extrêmement dangereux. Les déchets enfouis ont une durée de vie radioactive de 100 000 ans.. On a déjà pas réussi à empêcher les gens d'ouvrir des tombeaux qui ont seulement 5000 ans alors....
Starman 02/2018 |
Gabriel Laumosne (11/03)
Nous avons la chance de vivre dans une région scientifiquement privilégiée avec tout ce qui se rapporte à la fac sur l’autre plateau. Je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas plus de partenariats avec les établissements scientifiques d’Orsay et du plateau de Saclay. Qu’il s’agisse de physique élémentaire, de cuisine moléculaire ou autres, nous avons à-côté de chez nous une mine de savoirs qu’il faudrait mettre à contribution pour nos enfants ! Après, nous ne pouvons qu’être des facilitateurs pédagogiques pour les enseignant.e.s de nos écoles, mais permettre ce genre de partenariats laisse moins de place aux charlatans. La promotion de la science est quelque chose qui me touche profondément. (En même temps en étant prof de maths...)L’esprit critique devient de plus en plus nécessaire avec la quantité d’informations que l’on reçoit en permanence, qu’il s’agisse de la télévision, de la radio ou des réseaux sociaux. Cet esprit critique ne s’acquiert que par le débat et la confrontations d’idées et de propos contradictoires. La politique culturelle, que nous voulons accessible à tou.te.s et diversifiée dans son contenu, peut jouer aussi un rôle essentiel. Dans le cadre de nos actions pour monter les projets municipaux avec les habitant.e.s, les thèses opposées qui nous seront exposées nous permettront d’avancer vers une solution meilleure.
Je suis mitigé sur l’accès au numérique. C’est parfois un bon outil, qui permet de diversifier ses pratiques enseignantes, mais ce qui m’importe le plus c’est ce qui coule dans le tuyau plutôt que le tuyau en lui-même. Il faut éduquer nos enfants à la bonne utilisation de l’outil numérique et à ne pas se laisser berner par le premier élément qu’on y voit. A ce sujet, c’est au programme de seconde maintenant avec la réforme Blanquer, mais cela me semble trop tard. Un apprentissage adapté dès le primaire me semble plus sage. (Souvent les élèves acquièrent leurs premiers téléphones connectés au collège…) A discuter avec nos écoles. Pour le numérique dans les écoles, je préférerais privilégier les connexions internet filiaires plutôt que par wifi.
Cirque virtuel 03/2018 |
Clovis Cassan (réponse reçue le 02/03)
Oula, vaste question... J'ai d'ailleurs échangé la dessus la semaine dernière avec une assistante sociale de la ville qui s'inquiétait du nombre de personne qui s'était faite avoir par des démarcheurs à domicile venus vendre des contrats de distribution d’électricité complètement aberrants (parfois même alors que la personne avait déjà un autre contrat). Le meilleur moyen de développer l'esprit critique du citoyen reste toujours à mon sens l’éducation (nationale, locale et populaire) et le mélange.
Je ne connaissais pas beaucoup madame Ducanda que tu cites plus haut, ton avis a l'air quelque peu péremptoire mais tu connais sans doute mieux le sujet que moi.. J'ai lu quelques articles de presse. Cela a le mérite de soulever une question concernant les risques liés aux écrans. Le débat, dés lors qu'il est nourri par des arguments et des études bien faites, est important sur tous les sujets. Moi qui prends beaucoup de plaisir à lire les ouvrages de Gérard Noiriel, je suis convaincu que nous devons toujours débattre sérieusement pour démonter les thèses complotistes, populistes et dangereuses.
Concernant le numérique et les écrans, à titre personnel, un aspect m’inquiète plus que les autres sur ce sujet : l'utilisiation de l’électricité par le streaming.
On estime que 10% de la consommation mondiale d'élecrictité est l'apanage des plateformes de streaming, des sites et des réseaux sociaux. Cette consommation va croissante. Tant que notre Electricité (mais est ce possible) ne sera pas éco-responsable, ce sera un véritable problème. Et le nucléaire civil est, pour moi, extrêmement dangereux. Les déchets enfouis ont une durée de vie radioactive de 100 000 ans.. On a déjà pas réussi à empêcher les gens d'ouvrir des tombeaux qui ont seulement 5000 ans alors....
- E. Piotelat, Municipales Ulissiennes : Présentation, 03/2020
- E. Piotelat, Municipales Ulissiennes : Démocratie, 03/2020
- E. Piotelat, Municipales Ulissiennes : Accessibilité, 03/2020
- E. Piotelat, Vie Associative, 03/2020
- E. Piotelat, Changement climatique, 03/2020
- E. Piotelat, Municipales Ulissiennes, 02/2020
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