Fourvière

La basilique de Fourvière m'a toujours attirée, sans doute parce qu'elle est liée à de fortes amitiés.

Basilique de Fourvière vue depuis la Saône

C'est une sorte de trophée lorsqu'en partant de la cathédrale St Jean, on arrive à allumer un lumignon, en pensant à un être cher. 


J'ai aussi des souvenirs de fête des lumières avec une montée à travers les jardins du Rosaire, où de vieilles dames, bougie à la main, avançaient plus rapidement que nous, bandes de jeunes adultes.

Détails de la façade de la basilique


J'ai toujours préféré la crypte, plus calme, moins touristique et plus énigmatique.
Jeudi dernier, elle abritait une exposition consacrée à Kakashi Nagai. Né en 1908, à Matsue, il a suivi des études de médecine à Nagasaki. A la manière de Steve Jobs, j'ai connecté cela aux grues envoyées à Hiroshima.


En 1931, il logeait chez une famille catholique à Urakami, avant d'obtenir son diplôme de radiologue l'année suivante. J'ai connecté cela à la série "The summer Hikaru died', qui se déroule dans de rares village japonais avec des églises. 

En 1934, il épouse Midori, l'une des filles de la famille qui m'héberge. Celle-ci décédera lors du bombardement de Nagasaki en 1945. Kakashi Nagai ne retrouvera que son chapelet entouré d'os. Atteint de Leucémie depuis 1940, il meurt en 1951 d'une hémarthrose.

Sortie de la crypte, j'ai croisé des anges avec des tournesols. Pensant qu'il s'agissait d'un travail d'artiste, j'ai hésité à en acheter. Au talon, le prix de 34€ et le "made in China", on eu le même effet que lorsque des peintres voient un dessin réalisé avec ou sans IA sur ordinateur "c'est pas de l'art".


Ma balade dans les rues de Lyon fut bien sûr motivée par la chasse aux invaders. Malheureusement, les deux œuvres placées sur la coline de Fourvière par l'artiste semblent avoir disparu. 

Space Invaders


En redescendant, j'ai été amusée de lire le mot "Juju".


C'est le nom que Sonia avait donné à une jument quand elle avait 4 ou 5 ans.


Encore une connection avec un souvenir du passé, mais aussi avec l'effet Wahou que j'ai pu éprouver quand la simulation de Project December évoque Manet. 

Un peu plus loin, le tag on ne sait même plus quoi écrire m'a ramenée aux débats sur l'utilisation de l'intelligence artificielle générative. 

On ne sait plus quoi écrire


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