J'ai rencontré pour la première de fois Lady Mechanika grâce à Sonia, qui a acheté quelques albums. J'ai de suite adoré cette héroïne évoluant dans un univers steampunk, même si j'ai eu peu l'occasion d'en parler jusqu'ici [1]. Au fil des albums, on n'apprend pas grand chose sur son passé et la raison de ses membres en acier où de ses yeux rouges. Ce huitième tome trouvé lors d'une déambulation à la médiathèque des Ulis explique tout [2] !
Culpabilité du docteur
Il s'ouvre sur une chute de la petite Allie, à cause d'une jambe qui se fige. Son père, le docteur Littleton craint l'apparition d'une atrophie musculaire.Le ciel punirait-il un enfant pour les crimes de son père ?
Alors qu'il évoque ses travaux pour Blackpool, Lady Mechanika raconte son réveil dans un asile du ministère de la santé. Elle est tout d'abord isolée dans une cellule, où Grindlethorn, portant un masque avec un sourire, lui fait subir d'horribles tests auxquels elle réagit de manière agressive, jusqu'à ce qu'une jeune fille lui offre à manger et lui conseille de se tenir calme pour espérer sortir.
Les monstres ne sont pas ceux que l'on croit...
Lorsqu'elle quitte sa cellule, Lady Mechanika se retrouve dans une espèce de pensionnat. Toutes ses compagnes ont d'importantes difformités physiques, sauf une, Katherine, qui devient vite son amie.
A la culpabilité du docteur Littleton, elle rétorque :
Moi aussi, j'ai accordé confiance à la mauvaise personne et bien des gens en ont pâti.
La chute m'a surprise, et donc je n'en révélerai pas plus ! Cet album est une leçon d'humanité et de tolérance. Dans une fête foraine, l'héroïne met fin à un spectacle humiliant deux hommes handicapés et argumente cela en évoquant son enfance à l'asile. Les victimes lui reprochent de n'avoir désormais plus aucune source de revenus.
- E. Piotelat, Dia de los muertos, 11/2020
- Joe Benitez, Lady Mechanika - Tome 8, Glenat, 10/2023, EAN : 9782344060742
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