Fin 2020, on a pas mal parlé d'un signal BLC-1, le premier qui a passé les filtres des équipes de Breakthrought Listen, même s'il s'est révélé être une interférence [1] [2]. L'étoile Proxima du Centaure est une naine rouge entourée de deux planètes. Il y a de quoi rêver !
En avril dernier s'est tenue la réunion BreakThrough Discuss. A cette occasion, Sofia Sheikh est revenue sur l'analyse des données. J'ai trouvé son exposé (à partir de 4h31) brillant, une véritable enquête scientifique menée à son terme...
L'histoire commence en avril 2019, avec une semaine d'observation de Proxima du Centaure à la recherche des éruptions.
A l'été 2020, un stagiaire, Shane Smith étudie les données, et note les signes d'intelligence humaine (satellite, internet, smartphones...)
Le télescope observe d'abord l'étoile (On)
Et puis ensuite, il regarde à côté (Off-source)
Elle se lance dans un travail de détective pour chercher une relation entre tous ces signaux...
Elle trouve alors que la séparation entre certains schémas correspond à la fréquence d'un oscillateur d'horloge. L'interférence est donc liée à l'électronique.
Deux articles scientifiques ont été soumis.
Pourquoi est-ce que le signal BLC-1 demeure intéressant ? Une nouvelle méthodologie de vérification de signaux a été utilisée. Cela permettra une amélioration des procédures.
C'est la première fois que l'ont dit : ce signal est lié à des interférences, c'est une interférence.
Comme précédemment [1], ce billet de blog contient une interférence, ou une information dans le message : deux étoiles réalisées à partir des mêmes modules qu'en décembre dernier [2]. Mais cette fois-ci, je n'ai pas utilisé de colle. J'ai suivi cette vidéo pour assembler solidement les modules entre eux :
- E. Piotelat, A l'écoute de Proxima du Centaure, 12/2020
- E. PIotelat, Proxima et protocoles SETI, 12/2020
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