Une fois n'est pas coutume, je vais parler d'une application fonctionnant sur IOS : Nature Matters (la nature compte) [1] . Elle est payante (2,29 €) mais sans pub et assez vite rentabilisée. Elle m'a occupée une bonne partie du week-end (un enfant de 4 ans serait peut-être arrivé au but avant moi).
Elle a été développée à l'occasion du Jour de la Terre [2] par Digital Melody [3] . Depuis 50 ans, le 22 avril est l'occasion de manifestations diverses. Un petit garçon arrosait sa fleur, et puis, un jour, il a arrêté. La plante va donc chercher à le retrouver à travers les saisons.
La fleur (le joueur) doit passer sur chaque bloc pour y apporter la nature pour passer au niveau suivant.
La difficulté augmente. On passe au niveau suivant par la méthode des essais et des erreurs. On est bloqué ? On recommence, jusqu'à trouver le moyen de mettre de l'herbe partout... C'est un peu le même principe que Monument Valley [4], mais en beaucoup plus simpliste. Il n'y a pas d'escaliers, pas de chemin à trouver et pas de décors extraordinaires. On retrouve toutefois l'intérêt d'avoir un jeu qui peut présenter un intérêt à tout âge. Un très jeune enfant trouvera rapidement une solution en tâtonnant, là où l'adulte essaiera de réfléchir et de calculer une trajectoire.
Le jeu nous conduit à une introspection sur ce que nous faisons à la planète. Suis-je cet enfant qui oublie d'arroser sa plante parce qu'il a quelque chose de mieux à faire ?
Suis-je cet adolescent qui jette des pierres sur les animaux (ou détruit la biodiversité en tondant les pâquerettes des Ulis) ?
Suis-je cet homme d'affaire qui remplit des tableaux et des feuilles de papiers en se fichant des fleurs ?
Suis-je ce vieillard qui n'a plus la force physique d'arroser la fleur, même s'il a compris son erreur et souhaite l'aider ?
Ce jeu permet de prendre conscience de l'intérêt de semer des graines, de faire pousser des salades.
Nature Matters est relaxant. C'est assurément ce dont j'avais besoin pendant ce confinement. Je ne sais pas si ce qui m'a le plus énervée ce matin est le bruit des tondeuses ou d'admirer les déchets qui ont remplacé les pâquerettes.
Et si les gens respectaient mieux la nature quand elle n'est pas détruite par le méchant adolescent, à qui un ou une responsable a donné l'ordre de tout raser ?
Elle a été développée à l'occasion du Jour de la Terre [2] par Digital Melody [3] . Depuis 50 ans, le 22 avril est l'occasion de manifestations diverses. Un petit garçon arrosait sa fleur, et puis, un jour, il a arrêté. La plante va donc chercher à le retrouver à travers les saisons.
La fleur (le joueur) doit passer sur chaque bloc pour y apporter la nature pour passer au niveau suivant.
La difficulté augmente. On passe au niveau suivant par la méthode des essais et des erreurs. On est bloqué ? On recommence, jusqu'à trouver le moyen de mettre de l'herbe partout... C'est un peu le même principe que Monument Valley [4], mais en beaucoup plus simpliste. Il n'y a pas d'escaliers, pas de chemin à trouver et pas de décors extraordinaires. On retrouve toutefois l'intérêt d'avoir un jeu qui peut présenter un intérêt à tout âge. Un très jeune enfant trouvera rapidement une solution en tâtonnant, là où l'adulte essaiera de réfléchir et de calculer une trajectoire.
Pneus brûlés du côté de Janvry ? (20 avril) |
Le jeu nous conduit à une introspection sur ce que nous faisons à la planète. Suis-je cet enfant qui oublie d'arroser sa plante parce qu'il a quelque chose de mieux à faire ?
Suis-je cet adolescent qui jette des pierres sur les animaux (ou détruit la biodiversité en tondant les pâquerettes des Ulis) ?
Suis-je cet homme d'affaire qui remplit des tableaux et des feuilles de papiers en se fichant des fleurs ?
Fumée noire du côté du plateau de Saclay (21 avril). |
Ce jeu permet de prendre conscience de l'intérêt de semer des graines, de faire pousser des salades.
Nature Matters est relaxant. C'est assurément ce dont j'avais besoin pendant ce confinement. Je ne sais pas si ce qui m'a le plus énervée ce matin est le bruit des tondeuses ou d'admirer les déchets qui ont remplacé les pâquerettes.
Et si les gens respectaient mieux la nature quand elle n'est pas détruite par le méchant adolescent, à qui un ou une responsable a donné l'ordre de tout raser ?
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