Municipales 2020 : Changement climatique

Après la présentation des candidats [1], leur avis sur la démocratie [2],  l'accessibilité [3], la vie associative [4], quelle est  leur point de vue sur le changement climatique [5] ? 
Grève des Cars d'Orsay 04/2010


Gabriel Laumosne (11/03)


Il faut tout d’abord se battre pour que notre ville fasse une vraie transition écologique et réduise fortement son empreinte carbone. Ce n’est qu’une goutte dans le monde, mais chacun doit y prendre sa part. Pour la question sur l’adaptation aux températures élevées, plusieurs pistes peuvent être abordées. Pendant la canicule, beaucoup de bâtiments et les voiries dégageaient de la châleur la nuit. Il faudrait expérimenter la végétalisation d’un certain nombre de façades et repenser la végétalisation des voies (arbres le long d’un certain nombre de routes) pour ombrager les surfaces qui emmagasinent de l’énergie. Il ne me semble pas non plus impossible d’aménager des îlots de fraîcheur dans les quartiers ou d’installer des pergolas végétalisées pour créer des chemins ombragés et sympathiques sur la dalle des Avelines par exemple . (Celle des Bergères laisse à désirer en ce moment d’ailleurs.) A l’instar de certaines villes, on pourrait également installer des brumisateurs de rue (à voir si le moteur utilisé le produit pas trop de chaleur…)

Je n’ai aucune idée de mon empreinte carbone, mais je sais que je fais des efforts pour la diminuer. Pour rejoindre la gare de RER à Bures ou Orsay, j’essaie de privilégier quand je le peux la marche à pied par exemple. Je consomme au maximum des produits locaux et de saison (et meilleurs!), comme ceux de l’AMAP, ce qui me semble mieux que d’acheter par des filières plus conventionnelles.


En toute honnêteté, j’ai lu des résumés du rapport du GIEC et bon nombre d’articles qui s’y rapportaient mais je ne l’ai pas lu sinon. Tout de même, c’est un sujet sur lequel je lis beaucoup et sur lequel je m’informe facilement.

Parc Sud 02/2014

Clovis Cassan (02/03)

Le rapport du GIEC a été un point de départ de notre réflexion collective. Pour tout te dire, la méthode de travail que nous avons voulu mettre en place au sein de notre mouvement était :
- Etablir un constat global des enjeux pour notre ville
- Imaginer notre ville et son environnement dans les 40 prochaines années.
- Préparer un plan d'actions et définir des objectifs communs.

La transition écologique et solidaire n'est pas un enjeu seulement pour les Ulis. Mais notre approche peut se définir aussi de cette façon : Penser Global, Agir local.  Il en va du devoir collectif d’adopter de nouveaux comportements. Notre mode de vie n'est pas compatible avec  

L’écologie n’est pas réservée aux plus favorisés, au contraire, c’est dès aujourd’hui qu’il faut préparer la transition pour épargner les populations les plus fragiles. Le « bio » n’est pas seulement un label, manger local est un mode de consommation accessible à tous et possible dès lors que tous les acteurs de la ville le permettent. Aujourd’hui notre ville est exposée aux risques d’une nouvelle crise, demain il faut construire sa résilience future. Nous nous devons d’être ambitieux, nous n’avons plus le temps d’expérimenter, plus le temps des petits gestes, plus le temps d’être frileux.
Notre objectif :  Faire de la ville des Ulis un modèle d’exemplarité à suivre pour les autres communes du territoire.

Je pourrai donc te citer, quelques solutions imaginées et à mettre en place sans "petits pas" pour réussir cet exceptionnel défi :
- Introduire des potagers et des arbres fruitiers dans l'ensemble des espaces verts de la commune, y compris les pieds d'immeubles et les petits bacs à fleurs.
- Revoir notre plan de transport en commun (pour se rendre plus rapidement dans les gares) et obtenir une navette gratuite qui fait le tour de la ville (pour relier commerces, services publics, espaces verts et résidences) Et plus globalement l'utilisaiton du vélo dans le territoire. (y compris le tricycle pour les familles)
- Etablir un plan urgence chauffage autour d'un groupe local du chauffage relancé. Il faut obtenir de la part des bailleurs, des copro, de DALKIA et de Thermulis de réelles avancées sur le réseau primaire et secondaire. Ce n'est pas tenable. En outre, la bataille contre la fuite énergétique des logements et des batiments publics va nécessiter une mobilisation collective et intelligente. (Négocier un ravalement et isolation pour plusieurs résidences en meme temps pour faire baisser les prix)
- Lutter contre les nuisances et la pollution aérienne. Nous sommes en lien à ce sujet avec le maire de Marcoussis, l'un des rares élus du territoire qui prend la mesure de l'enjeu. J'ai d'ailleurs quelques solutions concrètes que je souhaite porter assez vite car notre situation géographique fait de nous une ville "victime" de la pollution  aérienne. (Voir le comité PRISALT par exemple)
- Revoir notre mode de restauration collective dans les écoles (retour du public pour arrêter de nourrir nos enfants avec du plastique et des tomates en hiver). La consommation de sucre et les carences alimentaires chez les enfants, notamment les plus défavorisés, est inquiétante.
- Deployer un plan "éclairage public" avec l'introduction des LED..
- Planter des arbres partout en ville pour faire baisser la température de la ville en période estivale
- Nettoyer le parc sud, notre réserve de biodiversité
- Construire une maison de l''environnement au parc Nord.

A titre personnel, je ne connais pas mon emprunte carbone. Je sais juste que j'essaye de changer mes habitudes depuis plusieurs années (sous influence de ma petite sœur, la plus écolo de la famille^^) : Gourde, Fin du plastique à la maison (retour des bocaux etc), compost de balcon, mieux consommer (AMAP, Marché, produits de saison, moins de viande mais meilleure), Prise électrique à interrupteur..
Mon logement date de 2011 donc sur l'isolation c'est trés bien, je n allume pratiquement pas le chauffage en hiver.
J'utilise encore ma voiture, dans notre région c'est malheureusement encore nécessaire pour bien des choses (surtout quand j'ai des réunions le soir en dehors des Ulis), mais je vais de plus en plus à pied à la gare de bures pour me rendre au RER. 
  1. E. Piotelat, Municipales Ulissiennes : Présentation, 03/2020
  2. E. Piotelat, Municipales Ulissiennes : Démocratie, 03/2020
  3. E. Piotelat, Municipales Ulissiennes : Accessibilité, 03/2020
  4. E. Piotelat, Vie Associative, 03/2020
  5. E. Piotelat, Municipales Ulissiennes, 02/2020

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