Angoulême

Le salon international de la BD d’Angoulême vaut-il le déplacement ? J'ai un peu hésité, puis convaincue par Marie-Paule et Sylvain de la médiathèque des Ulis, j'ai acheté les billets de train (aller depuis Massy à 46 euros en TGV dimanche, retour à 23 euros avec Ouigo lundi) et trouvé un hôtel (66 euros).

La fille des remparts. Max Cabane

La bande dessinée commence dès la gare, avec ce magnifique menhir.


Il y avait une exposition Batman, mais avec une incroyable file d'attente. Une fois le bracelet jaune récupéré nous avions accès à tous les lieux du festival international répartis un peu partout dans la ville.

L'achiviste, François Schuiten

Angoulême n'est pas une très belle ville. Beaucoup de locaux commerciaux sont "à vendre", "à louer"... Heureusement, il y a les murs peints [1] qui égaillent la balade.
Un samedi à Malakoff, Franck Margerin 
Les expositions Manara [2] et Tsutomu Nihei [3] avaient trop de succès pour que le visiteur en profite vraiment. En centre ville de grandes tentes blanches abritaient les stands des multiples petites maisons d'édition. Certains auteurs étaient présents pour des dédicaces.


La quantité d’œuvres plus ou moins confidentielles m'a impressionnée, cela dit les BD primée la veille avaient beaucoup de succès. Le son du plateau TV s'entendait de loin.


Des navettes de bus gratuites permettent de se déplacer entre les divers lieux, en particulier d'aller jusqu'à Manga-City.


Il y avait beaucoup moins de monde et des choses plus étonnantes, comme ces peluches Rick et Morty.


Le stand sur Hong Kong était intéressant, avec des mangas en chinois. La culture nippone était omniprésente. Le prix Konishi met à l'honneur les traducteurs. C'est Thibaud Desbief qui a remporté l'édition 2019 [4].


Une seule journée est trop courte pour profiter vraiment de tout le festival. Nous n'avons pas eu le temps d'aller voir les expositions enfantines sur Tom-Tom et Nana au musée de la BD.


Les musées sont fermés le lundi, ce qui fait que nous avons profité de la matinée pour visiter Angoulême. Cette statue représente Hergé. C'est quand même mieux que de mettre des militaires, des généraux à l'honneur !  


Nous avons fait quelques détours pour dénicher des murs peints. 

New York sur Charente, Nicolas de Crecy.
Voyage au travers des images, Philippe Druillet
Lucky Luke, les Dalton et Johnny Jumper, Morris   
Nous sommes reparties avec des sacs bien plus lourds qu'à l'aller. Ce salon international de la BD vaut vraiment le déplacement !


  1. Le 9ième art s'affiche à Angoulême
  2. MILO MANARA, ITINÉRAIRE D'UN MAESTRO DE PRATT À CARAVAGE
  3. TSUTOMU NIHEI - L’ARPENTEUR DES FUTURS
  4. Edition 2019 du prix Konishi.

Commentaires

Lily a dit…
Voilà une chronique qui donne envie ! Merci pour les images de murs, je ne connais pas la ville et cela fait visiter un peu. Quelles découvertes as-tu faites ?
Elisabeth a dit…
La pile de choses "A lire" a pris de la hauteur.
Je vais peut-être commencer par "la ballade de Halo Jones" d'Alan Moore et Ian Gibson, BD trouvée sur le stand de Délirium.