Origine de la vie

N'étant ni biologiste, ni géologue, ni paléontologue, j'ai appris énormément de choses lors de l'atelier "What is life? An extraterrestrial perspective." J'ai pris quelques notes partagées en publiant quelques tweets en direct. Comme il est compliqué de retrouver des traces de gazouillis, je vais revenir sur quelques moments marquants.



La présentation "The Origin of Life on Earth", fut la première de la matinée, même si Frances Westall n'a pu été présente.

Cela fait près de 50 ans que l'on essaie de recréer la vie en laboratoire, mais on n'y arrive toujours pas. La vie à besoin de molécules et d'énergie. La vie basée sur le carbone (C) est la seule que nous connaissons. 


Le carbone est un élément abondant dans l'univers. Cependant, après avoir présenté la vie telle que nous la connaissons, il n'est pas interdit d'imaginer d'autres formes de vie, basées par exemple sur le silicone ou le phosphore.


Les minéraux sont indispensables à l'apparition de la vie.


La pierre, l'eau chaude sont aussi des ingrédients indispensables.


Les conditions de la Terre primitive et de Mars sont similaires. On peut imaginer une vie qui ne se développe que près de lacs.


D'autres lieux du système solaire sont intéressants. Les scientifiques portent leurs espoirs sur Encelade et surtout Europe.


Cet exposé qui a débuté avec des formules chimiques s'est terminé par du rêve comme André Brahic savait si bien nous en offrir.


Qu'en ai-je retenu ? 
Tout d'abord, la quête de vie par les chimistes et exobiologistes a ceci de commun avec la recherche de signaux du type SETI : l'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence. Ce n'est pas parce que l'on ne trouve rien sur une planète, que la vie n'est pas développée localement, par exemple près d'un lac. 
Si SETI peut ressembler à la recherche d'une aiguille dans un motte de foin, le fait de commencer à détecter certains éléments chimiques dans les atmosphères de certaines exoplanètes permettra de mieux cibler les observations. Cependant si la vie s'est développée sporadiquement, on risque d'avoir des faux-négatifs, c'est-à-dire de ne rien détecter sur des astres pourtant intéressants.


Je me suis aussi dit que si j'avais aujourd'hui 18 ans, avec des étoiles plein la tête, des rêves d'exploration spatiale, de recherche de vie extraterrestre, des choix d'orientation vers la chimie seraient plus pertinents que vers l'astrophysique ou les sciences de l'ingénieur.


Commentaires