L'Europe a voulu aller sur Mars. C'était un test, c'était hier.
L'orbiter (TGO pour les intimes) tourne autour de la planète, à la bonne place au bon moment.
Le lander (Schiaparelli ou EDM pour les intimes) est descendu... et puis plus rien... ce qui laisse présager un crash.
Ce matin, l'ESA a organisé une conférence de presse sur cette mission ExoMars (que l'on peut revoir ici). Les éléments de langage sont du style "C'était un test" (ce qui est vrai), qui nous prépare pour d'autres missions (ExoMars2020), et qu'il y a plein de données à décoder pour en savoir plus.
Même si c'est génial d'avoir un module en orbite pour étudier la fine atmosphère martienne, on est loin du rêve dans lequel nous a embarqué Eleon Musk lors d'IAC 2016.
Je m'éclipserai volontiers sur Mars en 2017, avant tout pour échapper à certaines configurations. Le couple Clinton-Juppé est-il préférable à un Trump-Le Pen, un peu, beaucoup, passionnément ?
Si le Quinquennat d'Hollande fut un naufrage, les prochaines élections présidentielles conduiront à un crash plus ou moins violent, mais un crash quand même. Contrairement au module Schiaparelli, on a les données, et a priori les outils pour les décoder, comme par exemple cette excellente BD "La face crashée de Marine Le Pen".
J'y ai appris plein de choses. Avant tout, j'ai zappé les histoires de familles, au sens premier du terme, parce que d'une part je ne voyais pas ce qu'il y avait d'intéressant, et d'autre part, je trouvais que l'on parlait trop des "Le Pen" d'une manière générale à l'époque.
Dès la première page de cette BD, on a un psychanalyste pour nous guider. Le lecteur prend rapidement ce rôle là, il analyse le pourquoi du comment, comprend les relations des uns et des autres, les tiraillements et luttes d'influences au sein d'un parti qui sait que son électorat se compose à 20% de fachos, 40% d'anti-islam et 40% de misère sociale.
L'ouvrage est bien documenté, allant jusqu'à puiser sa source dans l'oeuvre de Marine Le Pen "A contre Flot", comme pour cette planche illustrant l'enfance difficile d'une fille d'homme politique. Il y a 9 pages de notes et références, grâce à l'époustouflant travail de Saïd Mahrane.
Une fois la BD terminée, l'image que j'avais de Marine Le Pen a changé. C'est une femme banale, ni bête, ni particulièrement intelligente, qui a des doutes, manipulée comme une marionnette à certains moments, qui prend son bain en écoutant "si maman si..." et quoiqu'il en soit, ne serait pas là sans son père. Œdipe, quand tu nous tiens...
L'alternance entre gris pour le passé, et couleur pour le futur fonctionne bien. J'ai beaucoup ri, mais avec Riss et Richard Malka, comment pouvait-il en être autrement ?
L'orbiter (TGO pour les intimes) tourne autour de la planète, à la bonne place au bon moment.
Le lander (Schiaparelli ou EDM pour les intimes) est descendu... et puis plus rien... ce qui laisse présager un crash.
Ce matin, l'ESA a organisé une conférence de presse sur cette mission ExoMars (que l'on peut revoir ici). Les éléments de langage sont du style "C'était un test" (ce qui est vrai), qui nous prépare pour d'autres missions (ExoMars2020), et qu'il y a plein de données à décoder pour en savoir plus.
Même si c'est génial d'avoir un module en orbite pour étudier la fine atmosphère martienne, on est loin du rêve dans lequel nous a embarqué Eleon Musk lors d'IAC 2016.
Je m'éclipserai volontiers sur Mars en 2017, avant tout pour échapper à certaines configurations. Le couple Clinton-Juppé est-il préférable à un Trump-Le Pen, un peu, beaucoup, passionnément ?
Si le Quinquennat d'Hollande fut un naufrage, les prochaines élections présidentielles conduiront à un crash plus ou moins violent, mais un crash quand même. Contrairement au module Schiaparelli, on a les données, et a priori les outils pour les décoder, comme par exemple cette excellente BD "La face crashée de Marine Le Pen".
J'y ai appris plein de choses. Avant tout, j'ai zappé les histoires de familles, au sens premier du terme, parce que d'une part je ne voyais pas ce qu'il y avait d'intéressant, et d'autre part, je trouvais que l'on parlait trop des "Le Pen" d'une manière générale à l'époque.
Dès la première page de cette BD, on a un psychanalyste pour nous guider. Le lecteur prend rapidement ce rôle là, il analyse le pourquoi du comment, comprend les relations des uns et des autres, les tiraillements et luttes d'influences au sein d'un parti qui sait que son électorat se compose à 20% de fachos, 40% d'anti-islam et 40% de misère sociale.
L'ouvrage est bien documenté, allant jusqu'à puiser sa source dans l'oeuvre de Marine Le Pen "A contre Flot", comme pour cette planche illustrant l'enfance difficile d'une fille d'homme politique. Il y a 9 pages de notes et références, grâce à l'époustouflant travail de Saïd Mahrane.
Une fois la BD terminée, l'image que j'avais de Marine Le Pen a changé. C'est une femme banale, ni bête, ni particulièrement intelligente, qui a des doutes, manipulée comme une marionnette à certains moments, qui prend son bain en écoutant "si maman si..." et quoiqu'il en soit, ne serait pas là sans son père. Œdipe, quand tu nous tiens...
L'alternance entre gris pour le passé, et couleur pour le futur fonctionne bien. J'ai beaucoup ri, mais avec Riss et Richard Malka, comment pouvait-il en être autrement ?
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