Clermont est toujours Charlie

Fin avril, j'ai découvert Clermont-Ferrand. Je pense avoir compris pourquoi le journaliste de "La Croix" a cherché des "Je suis Charlie" aux Ulis, et pourquoi de toute façon, il avait peu de chance d'en trouver. 

J'adore marcher et me perdre dans une ville que je ne connais pas. Je suis sortie de la gare vers 17h30 et je suis allée grosso-modo dans la direction du centre-ville. A 17h46, je suis passée devant un atelier affichait "Ni Dieu ni maître" et des portraits des dessinateurs disparus. 



Si les artistes ne manquent pas aux Ulis, je ne connais pas d'atelier, de lieu où cet art peut s'exprimer ainsi. Ce n'est pas au centre commercial Ulis 2 que l'on risque de voir de l'art (sauf à l'Agora Presse) !

J'ai continué à déambuler sur les traces de Vercingétorix.


Je suis passée devant la librairie Papageno, vide, comme si le regard de la Méduse l'avait figée ainsi en janvier.

On y trouve un petit message de la libraire, Florence :
"Fin mars, la librairie Papageno ferme ses portes... Au delà de la douleur et du chagrin que j'éprouve, je voulais vous dire Merci [..] J'ai une grande pensée pour tous mes confrères, libraires indépendants et amis de Clermont et d'ailleurs. Tenez le coup !"

J'ai été surprise par la quantité de boutiques, quelque fois touristiques, souvent axées autour du jeu, de l'art, de la création...

 J'ai découvert un très sympathique Fast-Food Indien, avec de délicieux naans au poulet.


Logée au Volcan Hotel, rue Sainte-Rose, je n'ai pas eu à me plaindre de la vue...


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