Oh toi, sympathisant du P.S.,
Oh toi, parent d'élève scolarisé en primaire ou en maternelle,
"Ne savez-vous pas où il y a un centre qui cherche des animateurs ?"
Au delà des débats politiques, cet échange capturé sur les réseaux sociaux montre l'ampleur des difficultés pour les municipalités de trouver du personnel et l'inquiétude que peuvent avoir les parents sur la qualité de l'encadrement.
Sur le site du gouvernement, on lit :
Cette nouvelle organisation du temps scolaire répond avant tout à des objectifs pédagogiques pour permettre aux enfants de mieux apprendre à l'école : favoriser les apprentissages fondamentaux le matin, au moment où les élèves sont les plus attentifs
Même en supposant qu'un animateur n'ait pas besoin d'avoir une orthographe irréprochable pour s'occuper de nos chérubins, on peut espérer qu'il ait déjà commencé sa "vraie vie d'adulte" avant d'avoir des enfants sous sa responsabilité.
Puisque notre président nous demande de l'audace, soyons positifs en se disant que nous qui échangeons nos tuyaux sur les réseaux sociaux, nous n'avons pas bénéficié de la réforme des rythmes scolaires, nous avons mal appris à l'école, et nos apprentissages fondamentaux n'ont pas été favorisés le matin. Nous ne savons donc pas qu'une vraie vie d'adulte, ce n'est pas forcément "travail famille patrie" (ah non, je déforme, ça c'était Pétain).
Quoiqu'il en soit, comment un jeune peut-il débuter dans la vie active en ayant pour tout salaire que quelques heures comme animateur par jour ? Cette réforme ne favorise-t-elle pas la précarité de tous ?
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