En virant les protagonistes de la fête de la rose, Valls aura fait de la Cuvée du Redressement un vin qui aura marqué l'histoire. Piquette pour les uns, il n'est aujourd'hui plus disponible, sauf peut-être aux enchères. Ca et là, on a pu entendre quelques critiques sur le ban bourguignon. Enfantillage ? Plutôt un véritable hymne derrière lequel la diaspora bourguignonne se reconnaît. Ne pas s'en faire quoi qu'il arrive ! NPSFQQA !
Je n'ai pas lu le livre du retour de la vengeance de Valérie "Merci pour ce moment", mais j'ai savouré les quatre premiers tomes du manga "Les gouttes de Dieu", en à peine une semaine.
J'en avais entendu parlé pendant mes vacances à Frangy. La boutique Canal BD, près de la gare RER d'Orsay m'a vendu les six premiers tomes de la série. Véritable polar aux multiples rebondissement, le suspect est indubitablement le vin, que les héros vont rechercher. Le lecteur s'identifie à Shizuku qui au début de la série n'a jamais bu une seule goutte de vin, mais dont l'odorat est développé, grâce à l'éducation de son père, célèbre oenologue. Il rencontre rapidement Miyabi une étudiante en oenologie, qui possède la théorie mais manque de pratique. Tous deux vont affronter Issei Tomine oenologue reconnu dans le but d'identifier les 12 apôtres décrits par le père de Shizuku dans son testament.
Les personnages sont intéressants, fouillés sur le plan psychologique, aux relations complexes, mais ils ne servent qu'à mettre en valeur les différents crus qui apparaissent au fil des pages. Qu'il s'agisse d'Henry Jayer ou du Chablis, la Bourgogne est présente dans chacun de ces quatre volumes. Il n'y est pas uniquement question de bouteille, mais aussi du vignoble, de la météo, de la nature des sols et de l'histoire des hommes qui font qu'un vin de village peut remplacer un grand cru cassé par inadvertance.
De la préface jusqu'aux dernières bulles, on y retrouve une grande poésie, dans la description des sentiments, des odeurs, des souvenirs qui émanent de la description des breuvages.
Chaque volume se termine par des pages qui invitent à la découverte du vin. Les six districts de Bourgogne sont explorés. Quelle différence entre un 1er Cru et un "village" ? Comment conserver du vin quand on n'a pas de cave et qu'il fait 30°C comme au Japon ? Dans le quatrième volume, il est question de la démocratisation du vin et du documentaire Mondovino, avec un échange entre Johathan Nossiter, le réalisateur du documentaire, et Tadashi Agi, le scénariste du manga :
Il semblerait également que chaque vin mentionné soit aussi difficile aujourd'hui à trouver que la "Cuvée du redressement". On se les arrache à travers le monde !
PS : A l'instant, on m'apprend que l'on aurait vu des roses chez des particuliers à Frangy-en-Bresse.
Je n'ai pas lu le livre du retour de la vengeance de Valérie "Merci pour ce moment", mais j'ai savouré les quatre premiers tomes du manga "Les gouttes de Dieu", en à peine une semaine.
J'en avais entendu parlé pendant mes vacances à Frangy. La boutique Canal BD, près de la gare RER d'Orsay m'a vendu les six premiers tomes de la série. Véritable polar aux multiples rebondissement, le suspect est indubitablement le vin, que les héros vont rechercher. Le lecteur s'identifie à Shizuku qui au début de la série n'a jamais bu une seule goutte de vin, mais dont l'odorat est développé, grâce à l'éducation de son père, célèbre oenologue. Il rencontre rapidement Miyabi une étudiante en oenologie, qui possède la théorie mais manque de pratique. Tous deux vont affronter Issei Tomine oenologue reconnu dans le but d'identifier les 12 apôtres décrits par le père de Shizuku dans son testament.
Les personnages sont intéressants, fouillés sur le plan psychologique, aux relations complexes, mais ils ne servent qu'à mettre en valeur les différents crus qui apparaissent au fil des pages. Qu'il s'agisse d'Henry Jayer ou du Chablis, la Bourgogne est présente dans chacun de ces quatre volumes. Il n'y est pas uniquement question de bouteille, mais aussi du vignoble, de la météo, de la nature des sols et de l'histoire des hommes qui font qu'un vin de village peut remplacer un grand cru cassé par inadvertance.
De la préface jusqu'aux dernières bulles, on y retrouve une grande poésie, dans la description des sentiments, des odeurs, des souvenirs qui émanent de la description des breuvages.
Chaque volume se termine par des pages qui invitent à la découverte du vin. Les six districts de Bourgogne sont explorés. Quelle différence entre un 1er Cru et un "village" ? Comment conserver du vin quand on n'a pas de cave et qu'il fait 30°C comme au Japon ? Dans le quatrième volume, il est question de la démocratisation du vin et du documentaire Mondovino, avec un échange entre Johathan Nossiter, le réalisateur du documentaire, et Tadashi Agi, le scénariste du manga :
Johathan Nossiter : Mais ni Parker ni Rolland ne sont les "méchants". Ils pensent que pour élargir le marché du vin, il faut le démocratiser par la globalisation. Mais parce qu'ils sont persuadés d'avoir raison, ils ont fini par arriver au but inverse, et au lieu de démocratie, cela a donné naissance à une sorte de fascisme.
Tadashi Agi : Je déteste l'idée que le fascisme gouverne le monde du vin...
Il semblerait également que chaque vin mentionné soit aussi difficile aujourd'hui à trouver que la "Cuvée du redressement". On se les arrache à travers le monde !
PS : A l'instant, on m'apprend que l'on aurait vu des roses chez des particuliers à Frangy-en-Bresse.
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