Une maison d'édition indépendante, Le passager Clandestin, publie quelques ouvrages de science-fiction, comme par exemple, Continent perdu, de Norman Spinrad, initialiement paru en 1970.
Il y a 44 ans, Norman Spinrad a décrit plus ou moins notre monde actuel. L'homme n'est plus capable d'aller sur la Lune et nous respirons un air complètement pollué, comme en témoigne le taux de PM10 du mois de mars.
Dans cette nouvelle qui se passe deux siècles après que l'homme ait marché sur la Lune, huit personnes issues de l'élite africaine visitent les Etats Unis. Parmi elles, le professeur Balewa cherche à comprendre comment une civilisation jadis si brillante a connu une telle déchéance. L'espérance de vie des américains ne dépasse guère 40 ans et ils ne peuvent survivre qu'avec des filtres dans les narines.
Il s'agit d'un récit à deux voix. Aux interrogations du professeur, répond le guide américain Mike Ryan, qui, à bord de son hélicoptère, trimbale les touristes au-dessus de New York, dans le seul but de s'offrir une retraite en Amérique du sud. La situation est tendue à cause d'un jeune homme arrogant et méprisant, Mickael Lumumba. Son nom n'est pas dû au hasard. Le 17 janvier 1961, Patrice Lumumba, une des principales figures de l'indépendance du Congo belge, fut assassiné, par la CIA.
Auteur de science-fiction engagé, on imagine à l'époque comment cette inversion des rôles entre africains et américains a pu être perçue. A la fin de la nouvelle, l'éditeur rappelle que Luther King fut assassiné le 4 avril 1968.
Outre le côté militant, cette nouvelle nous offre un aperçu de New York digne de Niourk de Stefan Wull. La visite dans le couloir du métro est le clou de la promenade touristique, avec des survivants réduits pratiquement à l'état de larve humaine, tout juste capable de se nourrir en se servant d'un distributeur.
Le fait qu'elle soit publiée de nouveau en 2013, nous invite à tenir compte du dernier rapport du GIEC avant qu'il ne soit trop tard, à moins que notre planète ne soit déjà perdue ?
Il y a 44 ans, Norman Spinrad a décrit plus ou moins notre monde actuel. L'homme n'est plus capable d'aller sur la Lune et nous respirons un air complètement pollué, comme en témoigne le taux de PM10 du mois de mars.
Dans cette nouvelle qui se passe deux siècles après que l'homme ait marché sur la Lune, huit personnes issues de l'élite africaine visitent les Etats Unis. Parmi elles, le professeur Balewa cherche à comprendre comment une civilisation jadis si brillante a connu une telle déchéance. L'espérance de vie des américains ne dépasse guère 40 ans et ils ne peuvent survivre qu'avec des filtres dans les narines.
Il s'agit d'un récit à deux voix. Aux interrogations du professeur, répond le guide américain Mike Ryan, qui, à bord de son hélicoptère, trimbale les touristes au-dessus de New York, dans le seul but de s'offrir une retraite en Amérique du sud. La situation est tendue à cause d'un jeune homme arrogant et méprisant, Mickael Lumumba. Son nom n'est pas dû au hasard. Le 17 janvier 1961, Patrice Lumumba, une des principales figures de l'indépendance du Congo belge, fut assassiné, par la CIA.
Auteur de science-fiction engagé, on imagine à l'époque comment cette inversion des rôles entre africains et américains a pu être perçue. A la fin de la nouvelle, l'éditeur rappelle que Luther King fut assassiné le 4 avril 1968.
Outre le côté militant, cette nouvelle nous offre un aperçu de New York digne de Niourk de Stefan Wull. La visite dans le couloir du métro est le clou de la promenade touristique, avec des survivants réduits pratiquement à l'état de larve humaine, tout juste capable de se nourrir en se servant d'un distributeur.
Le fait qu'elle soit publiée de nouveau en 2013, nous invite à tenir compte du dernier rapport du GIEC avant qu'il ne soit trop tard, à moins que notre planète ne soit déjà perdue ?
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