Bon, la bave de zombie, c'est pas ma tasse de thé. Certes, j'aime bien en détruire quelques uns sur l'Ipad, qu'il s'agisse du jeu "stupid zombies" ou "The walking dead", mais je n'ai jamais éprouvé autant de
plaisir qu'en lisant cet étrange roman : "Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l'amour" de S. G. Browne.
Andy s'éveille dans ce qu'il identifie comme de la glace, allongé sur le sol sa cuisine et découvre ses parents en petits morceaux dans le frigo. Il ne se souvient pas de ce qui s'est passé et mène le lecteur à
conduire sa propre enquête, tout en reconnaissant qu'il ne nous est pas facile de faire preuve d'empathie.
Le thème principal est la discrimination, dont sont victimes Andy et les autres membres des Morts Vivants Anonymes, qui se retrouvent le vendredi au centre social de Soquel.
Leurs principaux ennemis sont les "frat boys", des étudiants qui, par exemple, collectionnent les bras de zombies. Mais les autres respirants ne sont pas en reste, avec des insultes du type "Hé, le zombie, c'est la saison de la pourriture ?". A cela s'ajoutent les médias qui propagent des mythes tels que "le QI des zombies sont proche de zéro". Pour que ses droits soient respectés, Andy n'a d'autre solution que de manifester assis devant sa maison avec un écriteau "Les zombies contre la mutilation", ou d'envoyer une pétition au président.
Sa mère renoue d'efforts pour qu'Andy se sente bien dans la cave, devant la télévision, au milieu des grands crus. Son père compte son argent et le menace chaque fois qu'il doit aller chercher son fils à la SPA et
payer 200$. Le thérapeute Ted est censé l'aider, mais on sent que le cœur n'y est pas et que les techniques pour respirants ne fonctionnent pas vraiment pour ceux qui se sont réveillés après être passés par la
case décès.
Le roman se dévore comme un humain, ou plutôt comme du petit lait. Il regorge d'humour et de formules hilarantes, qui pourraient même devenir cultes : "Tu ne veux pas toucher mon cerveau s'il te plaît ?" Tout est
parodique et rappelle un passé pas si lointain ou certains humains n'avaient pas le droit de s'asseoir dans le bus aux Etats-Unis.
Le titre original est "Breathers. A Zombie's Lament". Il est bien plus court que celui de cette version française traduite par Laura Derajinski. Elle a trouvé de magnifiques tournures et je soupçonne
qu'elle y soit pour beaucoup dans l'humour de ce roman, qui m'a un peu réconciliée avec la bave de zombie...
plaisir qu'en lisant cet étrange roman : "Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l'amour" de S. G. Browne.
Andy s'éveille dans ce qu'il identifie comme de la glace, allongé sur le sol sa cuisine et découvre ses parents en petits morceaux dans le frigo. Il ne se souvient pas de ce qui s'est passé et mène le lecteur à
conduire sa propre enquête, tout en reconnaissant qu'il ne nous est pas facile de faire preuve d'empathie.
"Si vous ne vous êtes jamais réveillé après un accident de voiture pour découvrir que vous êtes un cadavre animé en putréfaction, alors vous ne pouvez pas comprendre".
Le thème principal est la discrimination, dont sont victimes Andy et les autres membres des Morts Vivants Anonymes, qui se retrouvent le vendredi au centre social de Soquel.
Leurs principaux ennemis sont les "frat boys", des étudiants qui, par exemple, collectionnent les bras de zombies. Mais les autres respirants ne sont pas en reste, avec des insultes du type "Hé, le zombie, c'est la saison de la pourriture ?". A cela s'ajoutent les médias qui propagent des mythes tels que "le QI des zombies sont proche de zéro". Pour que ses droits soient respectés, Andy n'a d'autre solution que de manifester assis devant sa maison avec un écriteau "Les zombies contre la mutilation", ou d'envoyer une pétition au président.
Sa mère renoue d'efforts pour qu'Andy se sente bien dans la cave, devant la télévision, au milieu des grands crus. Son père compte son argent et le menace chaque fois qu'il doit aller chercher son fils à la SPA et
payer 200$. Le thérapeute Ted est censé l'aider, mais on sent que le cœur n'y est pas et que les techniques pour respirants ne fonctionnent pas vraiment pour ceux qui se sont réveillés après être passés par la
case décès.
Le roman se dévore comme un humain, ou plutôt comme du petit lait. Il regorge d'humour et de formules hilarantes, qui pourraient même devenir cultes : "Tu ne veux pas toucher mon cerveau s'il te plaît ?" Tout est
parodique et rappelle un passé pas si lointain ou certains humains n'avaient pas le droit de s'asseoir dans le bus aux Etats-Unis.
Le titre original est "Breathers. A Zombie's Lament". Il est bien plus court que celui de cette version française traduite par Laura Derajinski. Elle a trouvé de magnifiques tournures et je soupçonne
qu'elle y soit pour beaucoup dans l'humour de ce roman, qui m'a un peu réconciliée avec la bave de zombie...
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