Nul ne sait si la NSA a lu les propos postés par Patrick Marcel sur Facebook au sujet d'un film qui vient de sortir en DVD : PaperHouse. Ceux-ci m'ont encouragée à regarder le début de l'intégralité du film sur Youtube (tiens et le monsieur de la NSA, le sait-il ?), puis à investir dans le DVD en question (la preuve que diffuser un film sur le net ne réduit pas le nombre de ventes, n'est-ce pas le monsieur d'Hadopi ?).
Celui-ci m'a littéralement scotchée, dans le sens où je suis parvenue à oublier ce qui m'entourait. Ceci m'arrive rarement, y compris au cinéma. L'intrigue commence gentiment par un dessin réalisé par Anna. Celle-ci se fait renvoyer du cours et attend dans le couloir. S'il n'était pas précisé sur la pochette que le film est interdit aux moins de 12 ans, on pourrait croire à un bon film mièvre sur Gully ou à un remake d'Entre les Murs.
Dans le couloir, Anna s'évanouit et se retrouve en rêve dans son dessin. Si ce n'était le côté inquiétant du malaise, rien d'effrayant, ni d'incroyable à cela. Des spécialistes pourraient même dire que les rêves que l'on fait tout de suite après avoir trouvé le sommeil sont influencés par nos lectures, nos actes, nous soucis juste avant de sombrer dans les bras de Morphée.
Tout au long du film trois réalités se mélangent, tissent des histoires, s'alimentent mutuellement : le monde réel, les dessins d'Anna et ses rêves. La mise en scène est extrêmement intelligente et l'on retrouve des sentiments comme la nécessité de se réveiller quand on est dans un cauchemar, mais conscients de rêver.
Un coup de crayon peut-il résoudre un problème apparu dans le rêve ? Raturer le visage du père sur le dessin, le transforme en monstre aveugle et violent dans le cauchemar. Est-ce si loin de la réalité dans laquelle il est toujours en voyage avec une tendance à aimer l'alcool ?
Le dessin, comme l'écriture peut être un exutoire, une porte vers les mondes imaginaires de l'enfance. Il y a une scène extraordinaire où Anna et sa mère recherchent un dessin dans les sacs poubelles au moment où le camion de ramassage arrive. Folie ? Tentative désespérée de sauver la vie d'un petit garçon malade en essayant de le retrouver en rêve ? Simple besoin d'Anna d'agir après avoir rencontré son docteur qui a fait part à sa mère de son empressement d'aller voir un jeune patient à l'hôpital ?
Le réalisateur, Bernard Rose, ne donne pas la solution et ne pose pas non plus de vraies questions. On glisse d'un univers fantastique à un autre. L'angoisse monte comme la fièvre d'Anna. Epoustouflant !
Celui-ci m'a littéralement scotchée, dans le sens où je suis parvenue à oublier ce qui m'entourait. Ceci m'arrive rarement, y compris au cinéma. L'intrigue commence gentiment par un dessin réalisé par Anna. Celle-ci se fait renvoyer du cours et attend dans le couloir. S'il n'était pas précisé sur la pochette que le film est interdit aux moins de 12 ans, on pourrait croire à un bon film mièvre sur Gully ou à un remake d'Entre les Murs.
Dans le couloir, Anna s'évanouit et se retrouve en rêve dans son dessin. Si ce n'était le côté inquiétant du malaise, rien d'effrayant, ni d'incroyable à cela. Des spécialistes pourraient même dire que les rêves que l'on fait tout de suite après avoir trouvé le sommeil sont influencés par nos lectures, nos actes, nous soucis juste avant de sombrer dans les bras de Morphée.
Tout au long du film trois réalités se mélangent, tissent des histoires, s'alimentent mutuellement : le monde réel, les dessins d'Anna et ses rêves. La mise en scène est extrêmement intelligente et l'on retrouve des sentiments comme la nécessité de se réveiller quand on est dans un cauchemar, mais conscients de rêver.
Un coup de crayon peut-il résoudre un problème apparu dans le rêve ? Raturer le visage du père sur le dessin, le transforme en monstre aveugle et violent dans le cauchemar. Est-ce si loin de la réalité dans laquelle il est toujours en voyage avec une tendance à aimer l'alcool ?
Le dessin, comme l'écriture peut être un exutoire, une porte vers les mondes imaginaires de l'enfance. Il y a une scène extraordinaire où Anna et sa mère recherchent un dessin dans les sacs poubelles au moment où le camion de ramassage arrive. Folie ? Tentative désespérée de sauver la vie d'un petit garçon malade en essayant de le retrouver en rêve ? Simple besoin d'Anna d'agir après avoir rencontré son docteur qui a fait part à sa mère de son empressement d'aller voir un jeune patient à l'hôpital ?
Le réalisateur, Bernard Rose, ne donne pas la solution et ne pose pas non plus de vraies questions. On glisse d'un univers fantastique à un autre. L'angoisse monte comme la fièvre d'Anna. Epoustouflant !
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