Ah, que j'ai aimé entendre ce soir que l'on banalise la violence tout en culpabilisant les victimes...
Des ados de 14 ans se mettent à trois pour couvrir de bleus un enfant de 11 ans ? C'est normal... On a vu des bagarres dans l'école primaire d'à côté, alors, que peut on y faire ?
Nena chantait :
Bien sûr que non, l'Education Nationale propose une solution évidente : protéger l'enfant en le changeant d'établissement. Il ne faut pas attendre que la victime soit comme le chat de Schrödinger, 50% morte et 50% vivante pour agir !
Il faut d'abord écouter l'enfant. Les parents ne sont pas toujours les mieux placés, surtout avec des menaces du type "On te tue si t'en parles à ton père !". Aux Ulis, le PAEJ, Point Accueil Ecoute Jeunes réalise un travail considérable. De plus, c'est gratuit ! Dans un groupe sain, il y a des conflits, mais ils tournent et ne concernent pas toujours les mêmes personnes. Si ce n'est pas le cas, mieux vaut changer ! Merci à Ernesto pour ses explications et ses conseils !
Le CIO des Ulis peut également avoir un rôle à jouer, surtout si la violence génère phobie scolaire, ennui ou baisse des résultats. A quoi bon participer en classe si c'est pour recevoir des coups ou être traité d'extraterrestre voire de sorcière ? Non, comme le dit Lisa Simpson, poser une addition à deux chiffres, ce n'est pas de la sorcellerie... Le COP (comprendre "Conseiller d'Orientation Psychologue") peut écouter l'enfant et préconiser un collège qui correspondrait mieux à ses attentes.
Lorsqu'il y a des blessures, des hématomes, il faut porter plainte ou déposer une main courante. Si ce n'est pas grave, si les agresseurs ont moins de 13 ans, il n'y aura pas de suite. Mais au moins, cela aura permis de montrer à l'enfant qu'il a été entendu, que les coups ne sont pas acceptables dans la rue comme à l'école.
On peut donc scolariser son enfant dans le collège du quartier sans craindre la violence. Si jamais l'enfant est martyrisé par de grandes perches arborant le T-shirt Hello Kitty, on peut changer en cours d'année... même si ce n'est pas forcément très simple.
Nena chantait :
Le harcèlement scolaire ? Ben, c'est aussi de la faute des victimes... Ca peut être une raison valable de changer de collège, mais non, un enfant qui a une tête à être harcelé le sera n'importe où... A quoi ont donc servi les 500 000 euros de la campagne "Agir contre le harcèlement" ? A se donner bonne conscience, comme si montrer un film pouvait éviter d'intervenir sur le plan humain...99 ministres de la guerre
Allumette et bidon d’essence
Se prenaient pour des malins
Flairaient surtout le gros butin
Criaient : guerre et voulaient le pouvoir
Bon sang, qui aurait pu penser
Qu'on puisse en arriver là
A cause de 99 ballons
Bien sûr que non, l'Education Nationale propose une solution évidente : protéger l'enfant en le changeant d'établissement. Il ne faut pas attendre que la victime soit comme le chat de Schrödinger, 50% morte et 50% vivante pour agir !
Il faut d'abord écouter l'enfant. Les parents ne sont pas toujours les mieux placés, surtout avec des menaces du type "On te tue si t'en parles à ton père !". Aux Ulis, le PAEJ, Point Accueil Ecoute Jeunes réalise un travail considérable. De plus, c'est gratuit ! Dans un groupe sain, il y a des conflits, mais ils tournent et ne concernent pas toujours les mêmes personnes. Si ce n'est pas le cas, mieux vaut changer ! Merci à Ernesto pour ses explications et ses conseils !
Le CIO des Ulis peut également avoir un rôle à jouer, surtout si la violence génère phobie scolaire, ennui ou baisse des résultats. A quoi bon participer en classe si c'est pour recevoir des coups ou être traité d'extraterrestre voire de sorcière ? Non, comme le dit Lisa Simpson, poser une addition à deux chiffres, ce n'est pas de la sorcellerie... Le COP (comprendre "Conseiller d'Orientation Psychologue") peut écouter l'enfant et préconiser un collège qui correspondrait mieux à ses attentes.
Lorsqu'il y a des blessures, des hématomes, il faut porter plainte ou déposer une main courante. Si ce n'est pas grave, si les agresseurs ont moins de 13 ans, il n'y aura pas de suite. Mais au moins, cela aura permis de montrer à l'enfant qu'il a été entendu, que les coups ne sont pas acceptables dans la rue comme à l'école.
On peut donc scolariser son enfant dans le collège du quartier sans craindre la violence. Si jamais l'enfant est martyrisé par de grandes perches arborant le T-shirt Hello Kitty, on peut changer en cours d'année... même si ce n'est pas forcément très simple.
Commentaires