Prenez un rayon de la mort. C'est de la science-fiction ? Pas pour Roland Lehoucq qui nous invite à vérifier si on peut, comme Archimède, détruire un navire en réfléchissant les rayons du soleil ou à découvrir l'Active Denial System, destinée à disperser une foule. Bientôt à Notre-Dame-des-Landes ?
Le livre "La SF sous les feux de la science" rassemble des chroniques publiées dans Bifrost. Il est dense et brasse un grand nombre de thèmes à partir d'exemples tirés des films de sci-fi ou de science-fiction. Chaque chapitre est suivi d'une bibliographie, ce qui donne du sérieux à l'ouvrage et permet de continuer l'exploration une fois que l'on a fait le tour d'un sujet !
Il y a de vraies réponses à de vraies questions. L'homme invisible a-t-il une ombre ? Quelle bonne idée pour réviser les lois de l'optique ! Un humain peut-il vraiment survivre au vide spatial ? Une sphère de Dyson est-elle stable ? Etc, etc... Autant dire que les neurones du lecteur ne chôment pas ! J'avoue ne m'être jamais envisagée qu'une masse puisse être négative. L'exercice est amusant !
Même s'il manque quelques schémas, c'est de l'excellente vulgarisation scientifique. Quelque fois, on se demande si l'on ne dépasse pas ce stade. Prenez l'Etoile de la mort de Star Wars et ajoutez un petit trou noir de dix millions de tonnes pour fournir de l'énergie... Idée saugrenue ? Pas tant que ça quand on a lu le chapitre "vers les étoiles à dos de trou noir" !
Page 141, Roland Lehoucq écrit :
La SF sous les feux de la science montre clairement que le rêve se construit avec des briques solides. On peut aller très loin dans l'imagination en se basant uniquement sur la logique. Par exemple, si un humain mordu devient un vampire et qu'un vampire doit mordre un humain par jour pour survivre, au bout de combien de temps n'y aura-t-il plus d'humain sur la terre, et par conséquent plus de vampire, puisqu'ils n'auront plus de proies ?
Quant à l'eau bénite qui additionnée au vampire produit de la chaleur, c'est un prétexte pour parler d'aluminothermie. Il est aussi question de physique quantique ou d'alchimie au détour de romans ou de films. Le panorama est tellement vaste, que chacun y trouvera de quoi satisfaire sa curiosité ou sa soif de savoir !
Faut-il conseiller aux amateurs de science-fiction de la CAPS de voter pour ce livre, sélectionné pour le prix du livre scientifique sans avoir lu les trois autres ? Hum... Ce serait malhonnête, enfin, peut-être pas... J'avais apprécié les Mathématiques Pédestres de Mauricio Garay, mais il ne traite pas d'autant de sujets ! Quelle évasion !
Le livre "La SF sous les feux de la science" rassemble des chroniques publiées dans Bifrost. Il est dense et brasse un grand nombre de thèmes à partir d'exemples tirés des films de sci-fi ou de science-fiction. Chaque chapitre est suivi d'une bibliographie, ce qui donne du sérieux à l'ouvrage et permet de continuer l'exploration une fois que l'on a fait le tour d'un sujet !
Il y a de vraies réponses à de vraies questions. L'homme invisible a-t-il une ombre ? Quelle bonne idée pour réviser les lois de l'optique ! Un humain peut-il vraiment survivre au vide spatial ? Une sphère de Dyson est-elle stable ? Etc, etc... Autant dire que les neurones du lecteur ne chôment pas ! J'avoue ne m'être jamais envisagée qu'une masse puisse être négative. L'exercice est amusant !
Même s'il manque quelques schémas, c'est de l'excellente vulgarisation scientifique. Quelque fois, on se demande si l'on ne dépasse pas ce stade. Prenez l'Etoile de la mort de Star Wars et ajoutez un petit trou noir de dix millions de tonnes pour fournir de l'énergie... Idée saugrenue ? Pas tant que ça quand on a lu le chapitre "vers les étoiles à dos de trou noir" !
Page 141, Roland Lehoucq écrit :
Après tout la bonne science n'est pas indispensable pour faire de la bon film de science-fiction. [..] Pourtant, si les consultants scientifiques n'étaient plus considérés comme des arguments marketing, il y aurait plus souvent des films de science-fiction crédibles et la physique de Hollywood ne serait plus extraterrestre.
La SF sous les feux de la science montre clairement que le rêve se construit avec des briques solides. On peut aller très loin dans l'imagination en se basant uniquement sur la logique. Par exemple, si un humain mordu devient un vampire et qu'un vampire doit mordre un humain par jour pour survivre, au bout de combien de temps n'y aura-t-il plus d'humain sur la terre, et par conséquent plus de vampire, puisqu'ils n'auront plus de proies ?
Quant à l'eau bénite qui additionnée au vampire produit de la chaleur, c'est un prétexte pour parler d'aluminothermie. Il est aussi question de physique quantique ou d'alchimie au détour de romans ou de films. Le panorama est tellement vaste, que chacun y trouvera de quoi satisfaire sa curiosité ou sa soif de savoir !
Faut-il conseiller aux amateurs de science-fiction de la CAPS de voter pour ce livre, sélectionné pour le prix du livre scientifique sans avoir lu les trois autres ? Hum... Ce serait malhonnête, enfin, peut-être pas... J'avais apprécié les Mathématiques Pédestres de Mauricio Garay, mais il ne traite pas d'autant de sujets ! Quelle évasion !
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