Toujours à la recherche des hypothétiques de Spin, Robert Charles Wilson explore la notion de civilisation dans son dernier roman, Vortex. Cette fois-ci, le personnage mystérieux de l'histoire est Orrin Mather, un jeune homme qui se retrouve dans un hôpital psychiatrique après avoir été victime d'un accident. Il possède des carnets, dans lesquels il parle de Findley et d'Isaac dont on avait suivi les aventures dans Axis.
Toute l'intrigue réside dans l'enquête que mènent Sandra, le médecin et Bose, l'agent de police afin de savoir si le récit contenu dans les carnets a été écrit par Orrin. On a quelque fois l'impression que Robert Charles Wilson se livre à une véritable autocritique en analysant son propre texte.
On y découvre sur Vox, une civilisation basée sur une démocratie limbique, c'est-à-dire que tout fonctionne sur le côté émotionnel et intuitif de chacun de ses membres, tous reliés par une puce greffée sur leur cerveau. C'est ce qui était arrivé à Treya, avant que des fermiers la capturent et lui redonnent sa liberté. Elle s'appelle alors Allison et se retrouve soumise à une véritable crise identitaire lorsque Vox la libère et lui propose une nouvelle puce.
J'ai adoré le concept de démocratie limbique et l'analyse qui en est faite. Tout est-il parfait lorsque les citoyens communiquent sans pouvoir mentir, quand les émotions sont directement envoyées sur le réseau ? On découvre qu'il existe des démocraties corticales, basées sur le néocortex et la réflexion.
Cela n'est pas sans rappeler le concept de démocratie réelle cher aux indignés !
Moins vertigineux que Spin, mais meilleur qu'Axis, Vortex présente l'intérêt de boucler la boucle, de répondre aux dernières questions sur les hypothétiques et leur rôle dans la galaxie. Après la fin du monde, le roman se termine en magistral space-opéra.
Toute l'intrigue réside dans l'enquête que mènent Sandra, le médecin et Bose, l'agent de police afin de savoir si le récit contenu dans les carnets a été écrit par Orrin. On a quelque fois l'impression que Robert Charles Wilson se livre à une véritable autocritique en analysant son propre texte.
On y découvre sur Vox, une civilisation basée sur une démocratie limbique, c'est-à-dire que tout fonctionne sur le côté émotionnel et intuitif de chacun de ses membres, tous reliés par une puce greffée sur leur cerveau. C'est ce qui était arrivé à Treya, avant que des fermiers la capturent et lui redonnent sa liberté. Elle s'appelle alors Allison et se retrouve soumise à une véritable crise identitaire lorsque Vox la libère et lui propose une nouvelle puce.
J'ai adoré le concept de démocratie limbique et l'analyse qui en est faite. Tout est-il parfait lorsque les citoyens communiquent sans pouvoir mentir, quand les émotions sont directement envoyées sur le réseau ? On découvre qu'il existe des démocraties corticales, basées sur le néocortex et la réflexion.
Cela n'est pas sans rappeler le concept de démocratie réelle cher aux indignés !
Moins vertigineux que Spin, mais meilleur qu'Axis, Vortex présente l'intérêt de boucler la boucle, de répondre aux dernières questions sur les hypothétiques et leur rôle dans la galaxie. Après la fin du monde, le roman se termine en magistral space-opéra.
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