Le 10 mars, Moebius est mort.
Le monde sans moebius, n'est plus tout à fait le même. Il manquera un peu de poésie, beaucoup d'imagination.
J'étais déjà fan de Stefan Wull et j'avais lu et relu l'Orphelin de Perdide lorsque j'ai découvert les maîtres du temps, sans doute grâce à Yvonne qui travaillait chez Denoël.
Depuis, j'ai lu et adoré l'Incal. Jean Giraud était un génie, un trait qui se reconnait partout.
Les hommages se sont multipliés ce week-end, au point de faire oublier que Fukushima, c'était il y a un an. Peu de média ont parlé de la vallée du Rhône et de l'immense chaîne humaine qui s'est formée.
Greenpeace présente une carte de France du nucléaire, sur laquelle on peut afficher les zones d'évacuation en cas d'accident (30km). On se rend compte qu'il faudra évacuer une bonne partie de l'autoroute du soleil.
L'aéroport de St Exupéry sera aussi à évacuer à cause de la centrale du Bugey qui n'est qu'à 35km de Lyon. Ca devrait donner une belle pagaille !
Le 6 mars, j'apprenais la disparition de mère Catherine Thérèse. Je l'avais rencontrée en 2000 (à quelque chose près) dans un couvent de la région lyonnaise. Elle venait de se faire opérer d'une tumeur et un ami commun m'avait envoyée prendre de ses nouvelles. Nous avions alors sympathisé et elle m'avait longuement parlé des années qu'elle a passées au Bénin. C'est en envoyant les nouvelles par la poste que j'ai fait une rencontre qui a changé le cours de ma vie, mais c'est une autre histoire.
Je ne sais pas si Dieu existe (et j'aurais même plutôt des doutes), mais Catherine était de celles à incarner une image positive de la religion catholique, loin du concept de "vieille cathol" scandalisée par les BD de Titeuf. Je l'ai revue une ou deux fois ensuite. C'était de la pensée pure, dans une banlieue lyonnaise où je n'avais jusque là effectué que des "pensées qui sentent mauvais", d'écologistes communistes pro-nucléaires ou de communistes-catho-franc-maçons qui ne sont pas à une contradiction près.
Avec le départ de Catherine et de Moebius, c'est un peu de douceur dans un monde de brutes qui s'en va. Il reste les pensées de l'une, les dessins de l'autre...
Depuis, j'ai lu et adoré l'Incal. Jean Giraud était un génie, un trait qui se reconnait partout.
Les hommages se sont multipliés ce week-end, au point de faire oublier que Fukushima, c'était il y a un an. Peu de média ont parlé de la vallée du Rhône et de l'immense chaîne humaine qui s'est formée.
Greenpeace présente une carte de France du nucléaire, sur laquelle on peut afficher les zones d'évacuation en cas d'accident (30km). On se rend compte qu'il faudra évacuer une bonne partie de l'autoroute du soleil.
L'aéroport de St Exupéry sera aussi à évacuer à cause de la centrale du Bugey qui n'est qu'à 35km de Lyon. Ca devrait donner une belle pagaille !
Le 6 mars, j'apprenais la disparition de mère Catherine Thérèse. Je l'avais rencontrée en 2000 (à quelque chose près) dans un couvent de la région lyonnaise. Elle venait de se faire opérer d'une tumeur et un ami commun m'avait envoyée prendre de ses nouvelles. Nous avions alors sympathisé et elle m'avait longuement parlé des années qu'elle a passées au Bénin. C'est en envoyant les nouvelles par la poste que j'ai fait une rencontre qui a changé le cours de ma vie, mais c'est une autre histoire.
Je ne sais pas si Dieu existe (et j'aurais même plutôt des doutes), mais Catherine était de celles à incarner une image positive de la religion catholique, loin du concept de "vieille cathol" scandalisée par les BD de Titeuf. Je l'ai revue une ou deux fois ensuite. C'était de la pensée pure, dans une banlieue lyonnaise où je n'avais jusque là effectué que des "pensées qui sentent mauvais", d'écologistes communistes pro-nucléaires ou de communistes-catho-franc-maçons qui ne sont pas à une contradiction près.
Avec le départ de Catherine et de Moebius, c'est un peu de douceur dans un monde de brutes qui s'en va. Il reste les pensées de l'une, les dessins de l'autre...
Commentaires
MERCI !
Moebius avait cette élégance et cette modestie qui l'honorent d'autant plus, j'étais inconditionnellement fan.