Ce week-end, le cinéma Jacques Prévert aux Ulis présentait un documentaire animalier "La vie sauvage des animaux domestiques".
Samedi, je ne suis pas allée le voir... Bof, les animaux domestiques, on connaît, ça risque d'être un peu ennuyeux. D'ailleurs, le film est sorti en juillet et il ne me semble pas en avoir entendu parler.
Ce matin, en allant au marché, je me suis arrêtée devant le cinéma. J'ai alors appris que ce film avait été tourné en Bresse jurassienne. Mais c'est chez moi ! En recherchant sur internet, j'ai découvert qu'il avait été tourné à Pierre de Bresse. Ce village est essentiellement connu grâce à l'écomusée de la Bresse Bourguignonne, que j'ai dû visiter une fois, il y a très longtemps, en trouvant qu'il y avait plus d'objets étonnants chez mes grands parents.
Je suis donc allée le voir cette après-midi, avant tout pour retrouver les paysages de Bresse.
On comprend très vite que ce n'est pas un documentaire. Dans la vraie vie, les poules rentrent toutes seules au poulailler le soir. Le fermier n'est là que pour fermer la porte afin d'éviter que renards ou fouines ne mangent la volaille.
Le plus surprenant, c'est de voir les animaux sauvages, marcassins, hérissons, souris, chouettes, que l'on entend la nuit, mais qu'on voit rarement. J'ai d'ailleurs été très impressionnée par le rat des moissons. Je ne savais pas qu'un animal aussi petit pouvait se promener dans les blés. Finalement le film aurait pu s'appeler la vie domestique des animaux sauvages...
Les images sont magnifiques, en particulier celle du poulain qui se met sur ses pattes. On a l'impression qu'il fait toujours beau en Bresse, alors que le climat est très humide. En général, il y a cinq degrés de moins qu'à Lyon. Mais il est vrai que par rapport à la région parisienne, il fait bon ! Tout est relatif.
La taille humaine de l'exploitation agricole est mise en valeur. D'ailleurs en arrivant de Dijon, on sait que l'on est en Bresse lorsque les buissons traversent les champs. La solidarité entre humains est une réalité. Cependant, lorsqu'un agriculteur est malade, les amis vont plutôt venir donner un coup de main de temps en temps plutôt que débarquer avec vaches, canards, lapins et poissons rouges.
Et que dire de la petite poule noire qui ne trouve pas de logis ? La crise du logement concerne avant tout les jeunes, puisque les anciennes poules ne lui laissent pas la place... mais le coq profite tout de même de cette SDF qui aura des poussins.
Il faut reconnaître que la Bresse survit grâce à l'immigration ! Si les Suisses ne venaient pas acheter de vieilles fermes pour les réparer et faire revivre la région, c'est tout un patrimoine qui aurait déjà disparu !
Et si le message du film était de montrer que le développement durable est avant tout possible grâce aux autres, qu'ils viennent de la ferme d'à côté (sauf si c'est un étalon) ou qu'ils débarquent de très très loin, sauvages ou non ?
Samedi, je ne suis pas allée le voir... Bof, les animaux domestiques, on connaît, ça risque d'être un peu ennuyeux. D'ailleurs, le film est sorti en juillet et il ne me semble pas en avoir entendu parler.
Ce matin, en allant au marché, je me suis arrêtée devant le cinéma. J'ai alors appris que ce film avait été tourné en Bresse jurassienne. Mais c'est chez moi ! En recherchant sur internet, j'ai découvert qu'il avait été tourné à Pierre de Bresse. Ce village est essentiellement connu grâce à l'écomusée de la Bresse Bourguignonne, que j'ai dû visiter une fois, il y a très longtemps, en trouvant qu'il y avait plus d'objets étonnants chez mes grands parents.
Je suis donc allée le voir cette après-midi, avant tout pour retrouver les paysages de Bresse.
On comprend très vite que ce n'est pas un documentaire. Dans la vraie vie, les poules rentrent toutes seules au poulailler le soir. Le fermier n'est là que pour fermer la porte afin d'éviter que renards ou fouines ne mangent la volaille.
Le plus surprenant, c'est de voir les animaux sauvages, marcassins, hérissons, souris, chouettes, que l'on entend la nuit, mais qu'on voit rarement. J'ai d'ailleurs été très impressionnée par le rat des moissons. Je ne savais pas qu'un animal aussi petit pouvait se promener dans les blés. Finalement le film aurait pu s'appeler la vie domestique des animaux sauvages...
Les images sont magnifiques, en particulier celle du poulain qui se met sur ses pattes. On a l'impression qu'il fait toujours beau en Bresse, alors que le climat est très humide. En général, il y a cinq degrés de moins qu'à Lyon. Mais il est vrai que par rapport à la région parisienne, il fait bon ! Tout est relatif.
La taille humaine de l'exploitation agricole est mise en valeur. D'ailleurs en arrivant de Dijon, on sait que l'on est en Bresse lorsque les buissons traversent les champs. La solidarité entre humains est une réalité. Cependant, lorsqu'un agriculteur est malade, les amis vont plutôt venir donner un coup de main de temps en temps plutôt que débarquer avec vaches, canards, lapins et poissons rouges.
Et que dire de la petite poule noire qui ne trouve pas de logis ? La crise du logement concerne avant tout les jeunes, puisque les anciennes poules ne lui laissent pas la place... mais le coq profite tout de même de cette SDF qui aura des poussins.
Il faut reconnaître que la Bresse survit grâce à l'immigration ! Si les Suisses ne venaient pas acheter de vieilles fermes pour les réparer et faire revivre la région, c'est tout un patrimoine qui aurait déjà disparu !
Et si le message du film était de montrer que le développement durable est avant tout possible grâce aux autres, qu'ils viennent de la ferme d'à côté (sauf si c'est un étalon) ou qu'ils débarquent de très très loin, sauvages ou non ?
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