Lundi dernier, il était difficile d'approcher le président de tous les français. Pourtant, il se rendait à Supélec, ce qui n'était pas loin de mon lieu de travail.
Bon, d'accord, je n'avais pas d'invitation.
Seuls quelques français en avaient. Mais même ces français-là, il était difficile de les approcher. Ils étaient attendus devant la gare TGV de Massy de 9h30 à 11h. Les bus SAVAC (rouges) devaient les amener sur le plateau de Saclay :
Les forces de l'ordre étaient partout dans la gare. Impossible d'approcher les bus !
Nous voulions simplement remettre une carte de non-voeux aux invités. Deux collègues ont commencé à en distribuer. Les forces de l'ordre ont confisqué les tracts.
Nous avons baissé les bras... et attendions tranquillement le RER pour Orsay, avec un sac contenant d'autres cartes de non-voeux.
Ces cartes là ont aussi été confisquées alors que personne ne les distribuait, par ordre spécial du procureur.
Le plateau de Saclay était quadrillé. Les forces de l'ordre étaient à tous les ronds points, tous les croisements. Le président de tous les français aime les bains de foule, aucun doute !
Nous étions une petite trentaine à avoir apporté notre bruit pour notre président.
Mais nous n'avons pas pu faire autre chose que le tour d'un bâtiment. Au chaud à la cantine, nous regardions les forces de l'ordre faire le piquet dehors.
Mais combien cela coûte-t-il à l'état ?
Bon, pas de doute, le président de tous les français n'avait pas envie de rencontrer tous les français ce jour là... A moins que militer ne soit pas une caractéristique de notre identité nationale, mais c'est un autre débat.
Bon, d'accord, je n'avais pas d'invitation.
Seuls quelques français en avaient. Mais même ces français-là, il était difficile de les approcher. Ils étaient attendus devant la gare TGV de Massy de 9h30 à 11h. Les bus SAVAC (rouges) devaient les amener sur le plateau de Saclay :
Les forces de l'ordre étaient partout dans la gare. Impossible d'approcher les bus !
Nous voulions simplement remettre une carte de non-voeux aux invités. Deux collègues ont commencé à en distribuer. Les forces de l'ordre ont confisqué les tracts.
Nous avons baissé les bras... et attendions tranquillement le RER pour Orsay, avec un sac contenant d'autres cartes de non-voeux.
Ces cartes là ont aussi été confisquées alors que personne ne les distribuait, par ordre spécial du procureur.
Le plateau de Saclay était quadrillé. Les forces de l'ordre étaient à tous les ronds points, tous les croisements. Le président de tous les français aime les bains de foule, aucun doute !
Nous étions une petite trentaine à avoir apporté notre bruit pour notre président.
Mais nous n'avons pas pu faire autre chose que le tour d'un bâtiment. Au chaud à la cantine, nous regardions les forces de l'ordre faire le piquet dehors.
Mais combien cela coûte-t-il à l'état ?
Bon, pas de doute, le président de tous les français n'avait pas envie de rencontrer tous les français ce jour là... A moins que militer ne soit pas une caractéristique de notre identité nationale, mais c'est un autre débat.
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