Je suis allée voir Le drôle de Noël de Scrooge avec Sonia, 7 ans 1/2.
La caissière à l'entrée a demandé à la fillette devant nous quel âge elle avait. Douze an, ça va, c'est à partir de 9/10 ans car ça fait vraiment peur.
J'ai demandé si c'était les fantômes qui faisaient peur. Elle m'a répondu par l'affirmative. J'ai dit que nous avions vu la bande annonce, qui n'a pas effrayé Sonia plus que ça. Elle a précisé "Oui, mais dans le noir, ça peut être effrayant".
Le film reprend le roman de Dickens à la lettre, ce qui ne le met pas forcément à la portée des jeunes enfants. C'est quoi du porridge ? Pourquoi le petit garçon il va mourir ? Je ne suis pas certaine qu'elle ait compris que l'esprit des Noël à venir montrait à Scrooge son propre enterrement.
J'ai découvert "un chant de Noël" il y a deux ans, grâce à la revue Fiction qui débutait par "Adaptation", une nouvelle de Connie Willis inspirée par le récit de Dickens.
J'avais eu un peu de mal à trouver le texte de Dickens à la médiathèque des Ulis, mais le bibliothécaire avait ramené de la réserve, un album superbement illustré.
Il est peut-être préférable d'avoir lu le livre avant de voir le film. On se rend alors compte du génie de la mise en scène. Les fantômes sont plus drôles qu'effrayants, surtout lorsque la mâchoire se démet... Ah les vieilles mécaniques !
Certains effets 3D mériteraient un écran plus grand. La Géode ? L'animation m'a semblée très réussie. Du jamais vu ! Au début du film, Scrooge nous glace, justement parce qu'il est humain, ce n'est pas qu'un dessin réalisé sur ordinateur, mais un acteur qui transmet des émotions, des sentiments.
Dans le contexte actuel, le film est un appel à la générosité. Scrooge, ça pourrait être Pierre Berger qui trouve que le Téléthon a trop d'argent; ça pourrait aussi être chacun d'entre nous. Qui n'a pas pensé qu'il y avait des associations et des prisons pour s'occuper des pauvres (ou des étrangers) ?
Voilà aussi qui pourrait faire réfléchir Besson à propos du délit de solidarité :
Ah, si ces individus pouvaient être visités par l'esprit de Noël...
Balivernes ! dirait Scrooge... et tous ses descendants qui dirigent aujourd'hui le monde...
La caissière à l'entrée a demandé à la fillette devant nous quel âge elle avait. Douze an, ça va, c'est à partir de 9/10 ans car ça fait vraiment peur.
J'ai demandé si c'était les fantômes qui faisaient peur. Elle m'a répondu par l'affirmative. J'ai dit que nous avions vu la bande annonce, qui n'a pas effrayé Sonia plus que ça. Elle a précisé "Oui, mais dans le noir, ça peut être effrayant".
Marley était mort pour commencer.
Le film reprend le roman de Dickens à la lettre, ce qui ne le met pas forcément à la portée des jeunes enfants. C'est quoi du porridge ? Pourquoi le petit garçon il va mourir ? Je ne suis pas certaine qu'elle ait compris que l'esprit des Noël à venir montrait à Scrooge son propre enterrement.
J'ai découvert "un chant de Noël" il y a deux ans, grâce à la revue Fiction qui débutait par "Adaptation", une nouvelle de Connie Willis inspirée par le récit de Dickens.
J'avais eu un peu de mal à trouver le texte de Dickens à la médiathèque des Ulis, mais le bibliothécaire avait ramené de la réserve, un album superbement illustré.
Il est peut-être préférable d'avoir lu le livre avant de voir le film. On se rend alors compte du génie de la mise en scène. Les fantômes sont plus drôles qu'effrayants, surtout lorsque la mâchoire se démet... Ah les vieilles mécaniques !
Certains effets 3D mériteraient un écran plus grand. La Géode ? L'animation m'a semblée très réussie. Du jamais vu ! Au début du film, Scrooge nous glace, justement parce qu'il est humain, ce n'est pas qu'un dessin réalisé sur ordinateur, mais un acteur qui transmet des émotions, des sentiments.
Dans le contexte actuel, le film est un appel à la générosité. Scrooge, ça pourrait être Pierre Berger qui trouve que le Téléthon a trop d'argent; ça pourrait aussi être chacun d'entre nous. Qui n'a pas pensé qu'il y avait des associations et des prisons pour s'occuper des pauvres (ou des étrangers) ?
Voilà aussi qui pourrait faire réfléchir Besson à propos du délit de solidarité :
L'aidant bénéficie d'une immunité s'il a agit pour sauvegarder «la vie ou l'intégrité physique de l'étranger» sauf s'il y a «disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace» ou s'il y a eu contrepartie.
Ah, si ces individus pouvaient être visités par l'esprit de Noël...
Balivernes ! dirait Scrooge... et tous ses descendants qui dirigent aujourd'hui le monde...
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