Oups Clochette...

Il y a un certain temps, recevoir un colis à domicile ne posait pas trop de problème. Il arrivait par la Poste et si on était pas là, on allait le récupérer le lendemain.

Le 26 janvier à 22h05
, je commande via internet deux posters de la fée Clochette (pour 18 euros dont 3,5 euros de frais de gestion et d'expédition).

Le 27 janvier à 16h55, je reçois un message de la société (basée aux Pays-Bas), m'indiquant l'expédition de ma commande... et un lien vers le site web d'UPS pour le suivi.

Le 30 janvier en rentrant le soir, je trouve un papier sur ma porte m'indiquant qu'une première tentative de livraison a eu lieu à 9h30 et que la seconde aura lieu le jour ouvrable suivant.

Lundi 2 février, je reste à la maison pour attendre le livreur. Je clique sur le lien et découvre que le livreur n'a pu entrer dans l'immeuble. Or, il y a juste un interphone sur lequel il est inscrit qu'il faut chercher le nom de la personne...

Bon, c'est aux Ulis. Il m'est arrivé de recevoir un colis à un arrêt de bus parce que le livreur ne voulait pas quitter son véhicule sous prétexte qu'il" connaissait bien le quartier". Mais là, c'est un peu gros.



En fin de matiné, j'appelle la société de livraison en leur indiquant le fonctionnement de l'interphone... Une voix très agréable reconnait l'erreur et me dit que le livreur essaiera de repasser dans la journée : "on vous recontactera pour vous prévenir".

N'ayant pas été recontactée à 16h30, j'appelle de nouveau. "On ne vous a pas appelé ? Le centre aurait dû le faire. Il le fait d'ici une heure".

Toujours pas de nouvelles à 17h30. Je rappelle. Là, un monsieur s'excuse en me disant qu'à cause de la neige, le livreur n'a pas pu repasser. Je lui demande de modifier l'adresse de livraison, afin de recevoir la commande sur mon lieu de travail. Là, il n'y a ni interphone, ni code d'accès et un collègue pourra réceptionner le colis.
En plus, l'université d'Orsay n'est pas considérée comme une banlieue sensible, ça devrait éviter les préjugés.

Je vérifie sur le site internet que la demande a été prise en compte.



Le 3 février, en début d'après-midi, je jette un oeil sur le site d'UPS :
03/02/2009 10:17 LE CONDUCTEUR A BESOIN DU CODE D'ACCÈS PR ENTRER DS LE BÂTIMENT. CE CODE DOIT ÊTRE RÉCUPÉRÉ PAR LE RÉSIDENT/DESTINATAIRE


Il n'y a aucun code d'accès sur mon lieu de travail. Ca devient ubuesque. Le livreur serait repassé aux Ulis ?

La communication par téléphone n'a pas l'air de fonctionner. J'envoie donc un message au service clientèle de la société basée aux Pays-Bas, en leur signalant le problème de livraison et en leur indiquant l'adresse complète à laquelle je souhaite être livrée. En tant que client d'UPS, ils ont peut-être plus de pouvoir que moi ? J'ai une réponse une demi-heure plus tard, comme quoi le problème est réglé et que je recevrai les posters le 4 février. La fin de message indique un numéro de téléphone en 01-76... La société aurait dont une antenne en France ?

Le 4 février, je vois sur le site du transporteur :
8:54 UN NOM D'ENTREPRISE OU DE DESTINATAIRE CORRECT EST NÉCESSAIRE POUR LA LIVRAISON. UPS ESSAIE D'OBTENIR CETTE INFORMATION.


Argh... Ca devient de la mauvaise volonté. Ils ont toutes les informations, jusqu'au nom de la rue qui sépare mon laboratoire et celui d'en face. De plus, ils ont déjà livré du matériel au laboratoire, donc ils doivent avoir toutes les informations dans leurs bases de données.

Voilà ce qui nous attend après la destruction du service public. Le facteur sait se débrouiller avec n'importe quelle adresse et peut rentrer dans tous les immeubles.

UPS n'a pas été capable de livrer 500g de papier aux Ulis, ni à Orsay.
- La faute au livreur ?
- Peut-être aussi à ses supérieurs qui lui ont mis tellement de pression qu'il n'a pas pu s'arrêter sur la fac regarder un plan ou demander où était tel bâtiment ?
- Sans doute aussi la faute aux interlocuteurs téléphoniques qui n'ont pas été capables de transmettre les bonnes informations, dans un sens comme dans l'autre (ils ne m'ont jamais rappelée).

Ecologiquement, cela fait beaucoup de carburant utilisé pour transporter deux posters : 3 voyages de Chilly Mazarin jusqu'aux Ulis, un jusqu'à Orsay. Quand un colis m'attend à la poste, je vais le chercher à pied...

Au secours fée clochette !

L'année dernière, le facteur a su livrer chez mes parents une lettre adressée à "Cabine Télescope, Saint-Germain du Bois", alors que le dernier numéro du "Bulletin de la Cabine Télescope" date de juin 2001 et que mes parents ont quitté Saint-Germain depuis plus de 10 ans.

C'était bien le pays imaginaire... euh non, le service public...

Commentaires

Elisabeth a dit…
J'ai finalement reçu le colis le 5 février à 10h.
Anonyme a dit…
ubuesque en effet !
ici pas de livraison postale le samedi et des bureaux de postes dans les pharmacies (privées) donc impossible de savoir où est le bureau le plus proche dans un bottin, faut aller sur le site de postes Canada... rahh