Téléthon


Bon, que l'on fasse appel au public pour financer la recherche sur les maladies génétiques, ça me gène... Ceux qui profitent de cet argent, par exemple en déposant des brevets sur les découvertes faites grâce à la générosité du public, ce sont des entreprises qui vendent des médicaments hors de prix... et plombent le trou de la sécu.

Cela dit, sans le téléthon, il n'y aurait que quelques chercheurs dans leur labo qui s'inquiéteraient des pauvres petits français atteints de maladies incurables, et l'on n'avancerait pas aussi vite. De plus, ces chercheurs passeraient leur temps à faire des demandes de subvention, à répondre à des appels à projets européens ou ANR... et ne verraient jamais un malade.

Le téléthon, finalement, c'est mieux que rien. Mais ne serait-il pas plus urgent de combattre le palu qui fait deux millions de morts chaque année ? Bon, ouaip, c'est moins intéressant de faire venir un petit africain malade sur un plateau télé, que le pauvre blondinet qui ne peut pas pas escalader la montagne grenobloise.

Enfin, le téléthon, c'est quand même l'occasion de faire la fête, d'acheter bonnet et écharpe pour ne pas être malade cet hiver (quoi, c'est égoïste ?) et de faire du sport pour rester en bonne santé.



Lundi, le temps était plus que couvert sur les Ulis. Impossible de voir la conjonction, Venus-Jupiter-Lune. Grâce au téléthon, j'ai pu rater cette photo de Vénus et Jupiter derrière la piscine des Ulis.



Mais bon, ça ne vaut pas ce sourire au-dessus de Los-Angelès ou de l'Australie. Merci aussi à Bertrand Pinel pour l'observation de la disparition du signal de la sonde Vénus Express...

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