Sommes-nous seuls dans l’univers ? Devons-nous émettre des messages dans le cosmos ? Qu’est-ce que la vie ? Comment l’identifier sur les planètes que nous venons de découvrir ?
Telles sont quelques unes des interrogations que se poseront une cinquantaine de scientifiques à l’UNESCO du 22 au 25 septembre 2008.
Les projets regroupés sous l’acronyme SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence) scrutent le ciel depuis 1959 à la recherche d’intelligence extraterrestre. Pour la première fois, les scientifiques se réuniront à l’UNESCO pour aborder les questions aussi bien techniques que sociologiques.
Le débat qui agite le milieu depuis plusieurs années est de savoir si nous devons ou non émettre des messages vers le cosmos. Les projets d’émission de message sont regroupés sous le sigle ASETI (Active SETI), alors que l’on parle de SETI passif pour les écoutes simples. Jusqu’à la dernière décénie, peu de personnes avaient les moyens d’émettre des signaux puissants dans l’espace. Aujourd’hui ce n’est plus le cas.
Les arguments des partisans d’ASETI sont les suivants :
- Si tout le monde écoute le ciel comme nous le faisons, nous ne recevrons jamais aucun message.
- De toute façon, nous émettons déjà des messages non intentionnels dans le cosmos. Ce sont ce que l’on appelle les fuites technologiques : laser, émission TV, radar...
- Même si l’on établit des protocoles pour l’envoi de messages, il est techniquement impossible de contrôler les actions de groupes religieux ou d’un individu.
Les arguments de ceux qui préfèrent écouter sont de plusieurs ordres :
- Quand on est seul dans une forêt, mieux vaut ne pas crier.
- A l’échelle galactique, notre technologie en est encore à ses débuts. Les civilisations capables de détecter nos ondes sont sans doute à un stade bien plus évolué que le nôtre
- Depuis les premières observations du nouveau télescope du SETI Institute (ATA), en octobre 2007, c’est la première fois que nous pouvons disposer d’un instrument entièrement dédié à SETI.
- Depuis 1992 nous savons qu’il existe des planètes (exoplanètes) autour d’autres étoiles. Pourquoi ne pas commencer à émettre ?
Au delà de ce débat, il sera essentiellement question d’exobiologie. Si nous savons détecter des exoplanètes, comment savoir si la vie peut s’y développer ?
Des chercheurs viendront également parler de la communication d’animaux comme les dauphins.
Le programme du symposium de l’UNESCO est disponible sur le site http://iaaseti.org/searchingforlife.htm
En marge de cette réunion historique, des événements ouverts à tous, et gratuits, sont organisés.
- L’américaine Jill Tarter, qui a servi d’inspiration pour le personnage principal du film Contact, donnera une conférence le lundi 22 à Paris.
- La ville des Ulis accueillera le physicien canadien Stephane Dumas, le mardi 23.
- Mercredi, le film Cosmic Connexion sera projeté à la Grande Galerie de l’évolution.
- Jeudi, Paul Shuch, président de la SETI League, détournera quelques chansons au Bouillon Racine.
- Samedi, l’auteur de science-fiction Stephan Baxter fera une séance de dédicaces.
Le programme de ces événements est détaillé ici : http://setileague.free.fr/paris08/
L’objectif que s’est fixé l’UNESCO est vaste et ambitieux : construire la paix dans l’esprit des hommes à travers l’éducation, la science, la culture et la communication.
A l’heure où la science disparait des programmes scolaires, où les étoiles sont cachées par les lumières des villes, il est important que chacun lève les yeux au ciel. Les projets de type SETI sont par nature interdisciplinaires. Chacun peut apporter quelque chose, avoir son mot à dire et surtout rêver...
La question "Sommes-nous seuls dans l’univers ?" agite les philosophes depuis longtemps. Aujourd’hui, notre technologie nous permet d’y apporter une réponse. Il faudra sans doute beaucoup de temps avant que l’on détecte LE signal, mais si l’on ne cherche pas, on est sûr de ne rien trouver.
Telles sont quelques unes des interrogations que se poseront une cinquantaine de scientifiques à l’UNESCO du 22 au 25 septembre 2008.
Les projets regroupés sous l’acronyme SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence) scrutent le ciel depuis 1959 à la recherche d’intelligence extraterrestre. Pour la première fois, les scientifiques se réuniront à l’UNESCO pour aborder les questions aussi bien techniques que sociologiques.
Le débat qui agite le milieu depuis plusieurs années est de savoir si nous devons ou non émettre des messages vers le cosmos. Les projets d’émission de message sont regroupés sous le sigle ASETI (Active SETI), alors que l’on parle de SETI passif pour les écoutes simples. Jusqu’à la dernière décénie, peu de personnes avaient les moyens d’émettre des signaux puissants dans l’espace. Aujourd’hui ce n’est plus le cas.
Les arguments des partisans d’ASETI sont les suivants :
- Si tout le monde écoute le ciel comme nous le faisons, nous ne recevrons jamais aucun message.
- De toute façon, nous émettons déjà des messages non intentionnels dans le cosmos. Ce sont ce que l’on appelle les fuites technologiques : laser, émission TV, radar...
- Même si l’on établit des protocoles pour l’envoi de messages, il est techniquement impossible de contrôler les actions de groupes religieux ou d’un individu.
Les arguments de ceux qui préfèrent écouter sont de plusieurs ordres :
- Quand on est seul dans une forêt, mieux vaut ne pas crier.
- A l’échelle galactique, notre technologie en est encore à ses débuts. Les civilisations capables de détecter nos ondes sont sans doute à un stade bien plus évolué que le nôtre
- Depuis les premières observations du nouveau télescope du SETI Institute (ATA), en octobre 2007, c’est la première fois que nous pouvons disposer d’un instrument entièrement dédié à SETI.
- Depuis 1992 nous savons qu’il existe des planètes (exoplanètes) autour d’autres étoiles. Pourquoi ne pas commencer à émettre ?
Au delà de ce débat, il sera essentiellement question d’exobiologie. Si nous savons détecter des exoplanètes, comment savoir si la vie peut s’y développer ?
Des chercheurs viendront également parler de la communication d’animaux comme les dauphins.
Le programme du symposium de l’UNESCO est disponible sur le site http://iaaseti.org/searchingforlife.htm
En marge de cette réunion historique, des événements ouverts à tous, et gratuits, sont organisés.
- L’américaine Jill Tarter, qui a servi d’inspiration pour le personnage principal du film Contact, donnera une conférence le lundi 22 à Paris.
- La ville des Ulis accueillera le physicien canadien Stephane Dumas, le mardi 23.
- Mercredi, le film Cosmic Connexion sera projeté à la Grande Galerie de l’évolution.
- Jeudi, Paul Shuch, président de la SETI League, détournera quelques chansons au Bouillon Racine.
- Samedi, l’auteur de science-fiction Stephan Baxter fera une séance de dédicaces.
Le programme de ces événements est détaillé ici : http://setileague.free.fr/paris08/
L’objectif que s’est fixé l’UNESCO est vaste et ambitieux : construire la paix dans l’esprit des hommes à travers l’éducation, la science, la culture et la communication.
A l’heure où la science disparait des programmes scolaires, où les étoiles sont cachées par les lumières des villes, il est important que chacun lève les yeux au ciel. Les projets de type SETI sont par nature interdisciplinaires. Chacun peut apporter quelque chose, avoir son mot à dire et surtout rêver...
La question "Sommes-nous seuls dans l’univers ?" agite les philosophes depuis longtemps. Aujourd’hui, notre technologie nous permet d’y apporter une réponse. Il faudra sans doute beaucoup de temps avant que l’on détecte LE signal, mais si l’on ne cherche pas, on est sûr de ne rien trouver.
Commentaires
C'est super de te lire et de participer un peu, même à distance. J'espère qu'il y aura du monde de partout et d'ailleurs ! :)