Academic pride

L'orage d'hier soir a gâché la fête des voisins ! J'ai pris quelques photos et je les ai déposées sur Flickr.
Nous sommes arrivées vers 20h, le temps de regarder si l'on parlait de l'academic pride aux infos et de préparer une pizza.
Il y avait quelques personnes au LCR 4 Le Bosquet... qui rangeaient et ballayaient.


Pierrette a proposé à Sonia de tirer un mot au hazard : "Paix !" et de composer une phrase à inscrire sur une grande feuille sur laquelle était dessinée une colombe... A 6 ans, je n'étais pas certaine qu'elle connaisse le sens du mot paix. Elle a répondu "Eh bien... Euh... Pêter !"



Comment lui expliquer ce qu'est la paix ? Le contraire de la guerre ? Elle connait bien sûr l'expression "fiche-moi la paix..."

Nous sommes restées une bonne demi-heure, à bavarder sur l'intérêt d'être locataire dans un quartier populaire... Pas de problème de copropriété... Solidarité...

Enfin, ce matin, en buvant mon café "Kilimanjaro, commerce équitable", j'ai entendu parler des problèmes du CNRS dans la Matinale sur Canal plus. Les explications de Léon Mercadet sur l'intérêt de la recherche fondamentale étaient très claires. Le reportage de Mouloud au coeur de la manif vaut le détour ! Visitez le CNRS pendant qu'il existe encore !


Je suis arrivée au labo... Les collègues étaient déçus "Ils n'ont pas parlé de la manif aux infos !". On trouve plus de choses sur le net, en particulier la vidéo de France soir.

On y voit un peu la banderole blanche "non à la découpe du CNRS", réalisée le matin même (environ 3 minutes après le début). Au dos, nous avions collé quelques images trouvées sur le site de l'academic pride.

Nous sommes partis du LIMSI vers 13h. Nous étions une vingtaine de membres du laboratoire dans le RER B. D'autres nous ont rejoint Boulevard Raspail. C'est chouette de voir autant de monde malgré la pluie !

Après la manif, je suis passée chez Gibert. J'ai feuilleté les ouvrages sur Mai 68. Je n'étais pas née... Coluche a dit "La dictature, c'est ferme-la. La démocratie, c'est cause toujours"... Nous avons sans doute une impression de démocratie plus importante qu'en 1968... mais ce n'est qu'une impression. Les slogans contre l'ORTF de 68, on pourrait les reproduire. Mais à quoi cela servirait-il ?

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