Ce week-end, j'ai relu "La chaîne bleue", écrit par Albert Ducrocq en 1979. J'y cherchais des informations sur les débuts de SETI, et j'y ai trouvé autre chose.
Quatre jeunes s'offrent une année sabbatique en Sologne. Jacques, Sylvie, Francine et Thierry ressemblent à ceux qui ont manifesté contre la loi ORE, contre Parcoursup, contre cet avenir qui leur fait peur, qu'ils soient agrégé de science comme Thierry ou sages et studieux jusqu'en seconde, avant de quitter le lycée comme Francine. Ils regardent le ciel, et un univers s'ouvre à eux. Et si nous n'étions pas seuls dans l'univers ?
En pleine guerre froide, Albert Ducrocq suppose qu'il y a deux types de civilisations : les sages et les folles. Toutes ont connu une révolution technologique, comme nous. Les sages on su gérer ce progrès, par exemple en ne créant pas de bombe une fois l'énergie nucléaire découverte. Les folles n'ont pas su passer cette étape et se sont éteintes peu après.
En ce 6 août 2018, près de 40 ans plus tard, je pense encore à Hiroshima, mais la chaleur m'inquiète beaucoup plus. Peut-être l'humanité a-t-elle franchi le premier obstacle que rencontre toute civilisation en ne s'autodétruisant pas après avoir découvert la bombe H, mais elle est confrontée à la deuxième épreuve, bien plus compliquée, à savoir gérer l'atmosphère de sa planète, en évitant d'y rejeter trop de carbone ou de gaz à effet de serre.
J'ai été énervée d'entendre des enfants jouer à deux heures du matin ce wek-end. J'avais envie de dormir fenêtre ouverte. C'était impossible. Trop de bruit. En discutant avec des voisins venus du sud, j'ai compris qu'ils s'étaient adaptés. Ils dorment le jour et sortent la nuit. J'ai fini par faire pareil, en me levant de 3 à 5 heures. J'ai été fatiguée tout le dimanche. Il nous faut nous adapter. Certains le feront plus vite que d'autres, ils montreront le chemin.
Avec combien de civilisations pouvons-nous communiquer ? Hier, C8 a diffusé un documentaire plutôt de bonne qualité "Sommes-nous (vraiment) seuls dans l'univers" [1]. L'article de Duncan Forgan sur l'équation de Drake [2] a été évoqué par le commentateur, ce à quoi Roland Lehoucq a répondu que l'on ne pouvait pas savoir avec combien de civilisations communiquer, qu'il n'y en a peut-être qu'une seule, nous.
Dans son article, Duncan Forgan introduit Pdestroy, la probabilité qu'une civilisation s'auto-détruise, comme le rapport entre deux durées. En gros, plus le passage d'une étape à une autre aura été lent, plus faible sera la probabilité que la civilisation s'autodétruise, car elle aura eu le temps de réfléchir aux conséquences de chaque progrès.
Ne pourrait-on pas interdire certains vols comme Paris-Lorient en cas de canicule ? Encourager les citoyens à prendre le train, même pour se rendre dans des patelins isolés en ne détruisant pas les petites lignes, en entretenant les voies comme les postes électriques ?
Allons-nous trop vite ? Et si on s'arrêtait pour regarder les étoiles et se poser les bonnes questions ? De toute façon, il fait trop chaud pour dormir. On peut observer Mars depuis le ciel pollué des Ulis, mais mieux vaut être à la campagne.
Quatre jeunes s'offrent une année sabbatique en Sologne. Jacques, Sylvie, Francine et Thierry ressemblent à ceux qui ont manifesté contre la loi ORE, contre Parcoursup, contre cet avenir qui leur fait peur, qu'ils soient agrégé de science comme Thierry ou sages et studieux jusqu'en seconde, avant de quitter le lycée comme Francine. Ils regardent le ciel, et un univers s'ouvre à eux. Et si nous n'étions pas seuls dans l'univers ?
En pleine guerre froide, Albert Ducrocq suppose qu'il y a deux types de civilisations : les sages et les folles. Toutes ont connu une révolution technologique, comme nous. Les sages on su gérer ce progrès, par exemple en ne créant pas de bombe une fois l'énergie nucléaire découverte. Les folles n'ont pas su passer cette étape et se sont éteintes peu après.
Température à l'ombre aux Ulis le 6/08/2018 |
Pollution à l'Ozone (o3) le 3/08/2018 aux Ulis |
Avec combien de civilisations pouvons-nous communiquer ? Hier, C8 a diffusé un documentaire plutôt de bonne qualité "Sommes-nous (vraiment) seuls dans l'univers" [1]. L'article de Duncan Forgan sur l'équation de Drake [2] a été évoqué par le commentateur, ce à quoi Roland Lehoucq a répondu que l'on ne pouvait pas savoir avec combien de civilisations communiquer, qu'il n'y en a peut-être qu'une seule, nous.
Dans son article, Duncan Forgan introduit Pdestroy, la probabilité qu'une civilisation s'auto-détruise, comme le rapport entre deux durées. En gros, plus le passage d'une étape à une autre aura été lent, plus faible sera la probabilité que la civilisation s'autodétruise, car elle aura eu le temps de réfléchir aux conséquences de chaque progrès.
Ne pourrait-on pas interdire certains vols comme Paris-Lorient en cas de canicule ? Encourager les citoyens à prendre le train, même pour se rendre dans des patelins isolés en ne détruisant pas les petites lignes, en entretenant les voies comme les postes électriques ?
Allons-nous trop vite ? Et si on s'arrêtait pour regarder les étoiles et se poser les bonnes questions ? De toute façon, il fait trop chaud pour dormir. On peut observer Mars depuis le ciel pollué des Ulis, mais mieux vaut être à la campagne.
- Sommes-nous (vraiment) seuls dans l'univers ? (replay)
- Forgan, D. (2009). A numerical testbed for hypotheses of extraterrestrial life and intelligence. International Journal of Astrobiology, 8(2), 121-131. doi:10.1017/S1473550408004321 arXiv:0810.2222 [astro-ph]
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