Le prix du livre scientifique est de retour dans les médiathèques. C'est l'occasion de découvrir de passionnants ouvrages comme en 2012 [1] ou 2016 [2]. Jusqu'à présent, j'avais regretté que la bande dessinée soit absente des sélections. Je pense par exemple à la série "Tu mourras moins bête" de Marion Montaigne [3]. Cette année, quand j'ai vu cet ouvrage "Le Mystère du monde quantique" de Thibault Damour [4] et Mathieu Burniat [5], je l'ai immédiatement emprunté.
J'avoue, c'était aussi un peu par paresse. C'est sympa de lire une BD dans le train, ou à l'ombre des magnolias et cerisiers en fleur.
En lisant les premières pages, en voyant apparaître la constante de Planck, (h=6,62607004 × 10-34 m2 kg/s), je me suis souvenue que j'avais tout oublié des équations que j'avais sans doute rencontrées lors de mes études, mais surtout que mes connaissances s'arrêtaient au fait que le chat de Schrödinger soit mort et vivant tant que l'on n'ouvre pas la boîte, et que le modèle de Bohr avec des petits électrons qui orbitent sagement autour du noyau n'était bon que pour les manuels de physique. Pour faire simple, je suis une cancre en physique quantique et cette bande dessinée nécessitera sans doute quelques efforts de ma part, comme par exemple, écouter cette conférence :
En lisant les premières pages, en voyant apparaître la constante de Planck, (h=6,62607004 × 10-34 m2 kg/s), je me suis souvenue que j'avais tout oublié des équations que j'avais sans doute rencontrées lors de mes études, mais surtout que mes connaissances s'arrêtaient au fait que le chat de Schrödinger soit mort et vivant tant que l'on n'ouvre pas la boîte, et que le modèle de Bohr avec des petits électrons qui orbitent sagement autour du noyau n'était bon que pour les manuels de physique. Pour faire simple, je suis une cancre en physique quantique et cette bande dessinée nécessitera sans doute quelques efforts de ma part, comme par exemple, écouter cette conférence :
Les amateurs d'histoire des sciences apprécieront les rencontres avec les grands physiciens : Bohr (mais sans baromètre [6]), Einstein, Heisenberg, etc... Les auteurs nous conduisent au congrès de Solvay de 1927 et nous laissent prendre part aux discussions, aux disputes à coup d'ondes et de particules.
Si certains pensent qu'il n'est pas besoin d'être créatif pour être un grand scientifique, Thibault Damour nous prouve le contraire. Les planches en noir et blanc semblent un peu austères de prime abord, puis quand on découvre l'utilisation de la couleur pour représenter un nombre complexe, on ne peut que reprendre l'expression des ados "fucking genious" !
Même si j'ai pris énormément de plaisir à lire cette bande dessinée qui a évoqué de lointains souvenirs scolaires, je suis toujours une cancre en physique quantique, mais peut-être un peu moins qu'hier.
- Quelques billets de la sélection de 2013 : Mauricio Garay, Promenade Mathématique ; Mondes Polaires
- En 2016, voir Comète, Darwin et Petites bêtes.
- Voir le blog "Tu mourras moins bête"
- La page de Tibault Damour à l'IHES.
- Biographie de Mathieu Burniat chez Dargaud.
- Mesurer la hauteur d'un immeuble avec un baromètre, anecdote est racontée par Ernest Rutherford
- Liste des participants au congrès de Solvay (Wikipedia).
Commentaires