UNESCO Jour J


Malgré des perturbations sur la ligne B du RER, j'arrive un peu avant 10 heures. La salle est pleine à craquer. Génial !

Je trouve une chaise sur le côté. Didier Queloz est en train de finir sa présentation.
C'est au tour de Franck Drake. Il n'a pas pu venir. On l'entend par téléphone tandis que Jill Tarter passe les transparents.



A-t-on reçu "LE" signal. Non... Il s'agit de celui d'un téléphone portable. Pour Drake, l'un des grands enjeux à venir sera celui du partage de fréquences.

Pause café... J'admire la cravate de Paul !



Quel plaisir de revoir Stellio que je n'avais pas vu depuis mars 2003 à San Marin ! Il y a aussi des personnes que je n'avais pas revues depuis le congrès sur le paradoxe de Fermi organisé par Jean Schneider en septembre 2004.

Surtout, quelle joie de voir que SETI peut rassembler autant de personnes...

Jean-Michel Contant me propose de m'asseoir à la même table que les présentateurs, la place idéale pour photographier l'ensemble de l'assistance.





C'est au tour de Jill de parler. J'aime bien comment elle place SETI par rapport à l'astrobiologie...



Elle présente les 42 antennes du radiotélescope ATA (Allen Telescop Array). J'avais déjà vu certaines vidéos sur le site du SETI Institute. Elle explique comment la place des 350 antennes a été calculée. Wahou...

Mon niveau d'anglais et mes connaissances sur la formation des planètes ne m'ont pas permis de saisir les propos d'Alan Boss sur les planètes géantes.

Alain Léger a formulé la grosse critique qu'il voit pour SETI. Nous ne savons pas interpréter un résultat négatif. Il a tout à fait raison. Nous avions discuté par exemple de la possibilité d'avoir une personne faisant un doctorat lié à SETI. S'il trouve quelque chose... tant mieux. Mais s'il n'y a rien ? Dans le cadre une thèse sur la recherche d'éléments chimiques dans la composition d'une étoile. Le résultat négatif est un résultat "Cette étoile ne contient pas de xxx". Pour SETI, nous ne pouvons pas tirer partie de "On a rien trouvé ici."

Alain est tout de même très optimiste. Si Corot trouve des planètes semblables à la Terre, Si dans 20 ans, Darwin détecte de la végétation sur ces planètes... alors il sera temps de les écouter avec des projets SETI.

Jean Schneider a parlé des biosignatures. Ne laisser que 20 minutes à chaque orateur, c'est bien trop court.

L'après-midi, j'ai écouté André Brack, Alexander Zaitsev, Dan Werthimer (par téléphone) et enfin Paul Shuch et sa guitare.






Je suis rentrée sans problème avec le RER B...

J'ai déposé quelques photos sur Flickr, vu que l'article que j'avais soumis à Agoravox a été publié.

Demain sera un autre jour.

Commentaires

Anonyme a dit…
C'est un sacré système que le SETI.
Je me souviens, petit déjà, j'avais sans cesse les yeux rivés sur le ciel, et je me demandais si un être d'une autre planète faisait la même chose que moi à l'instant présent.
Quelques années ont passé, et je n'ai pas changé.
J'aime espérer qu'un jour, on puisse détecter un son plausible, un son venu d'une autre forme de vie.
J'y crois.
Merci pour cet article Elisabeth.