Aujourd'hui, j'étais devant l'UNESCO vers 9h45... Mais l'entrée était réservée aux gens qui travaillent là. Il fallait faire le tour par la Place Fontenoy. J'ai discuté avec un monsieur dans le même cas que moi. Il est journaliste à l'Express et il est venu ici surtout parce que le sujet l'intéresse.
Je suis entrée dans la salle vers la fin de la présentation de Philippe Ailleris dont j'avais fait la connaissance deux jours plus tôt. J'ai écouté Pierre Lagrange dire que les ufologues vénèrent la science... hum... je dirais plutôt qu'ils font des icônes de certains scientifiques mais qu'ils sont incapables de situer Jupiter dans le ciel.
Pierre a répondu qu'il y avait aussi des scientifiques ufologues... Hum... D'après ce blog, ça a volé plutôt bas mardi dernier. Cela m'avait échappé et sur le coup, je pensais qu'il faisait allusion à Jacques Vallée (Science Interdite est un livre... à lire) ou Jean-Pierre Petit (Anselme Lanturlu, quel bonheur !)...
Merci la grève de RER ! J'ai relu le book of abstracts. Pas une trace d'OVNI dans les résumés soumis dans les sessions de mardi ! Quelle image pitoyable de la recherche française. Tous deux faisaient partie du "comité scientifique" de la conférence. C'est éccoeurant ! Au moins, les gens qui ont présenté ce matin ont eu l'honnêteté de dire de quoi ils allaient parler.
Mais bon, à quoi bon créer une tempête dans un verre d'eau pour quelques éclairs aperçus par des pilotes ?
Il fut aussi question d'éclairs et de lumières à Hessdalen. J'ai adoré l'image d'aurore boréale qui débutait l'exposé. Le reste était intéressant et correct. Avec 30 secondes de pose, on peut en faire des photos étranges avec des lumières qui bougent et d'autres qui font des grosses taches !
La pause café fut bienvenue. Quelle joie de voir François Biraud ! Depuis lundi, nous étions nombreux à nous demander s'il allait venir. Je ne l'avais pas revu depuis mon stage à Nançay en 1995. Il n'a pas changé !
A Nançay, François m'avait beaucoup parlé de SETI. J'avais été impressionnée par ses connaissances du radiotélescope, un peu comme s'il l'avait construit tout seul pièce par pièce. François, c'est également une énorme gentillesse et une encyclopédie ambulante.
Il a conduit des recherches SETI à Nançay avec Jill Tarter en 1992. Impressionnantes retrouvailles...
J'ai laissé Jill et François pour discuter avec Marie-Ange Heidmann d'astronomie, de bolides que l'on peut voir dans le ciel et qui peuvent surprendre les non-avertis, d'organisation de conférence et de son mari. Je regretterai toute ma vie de ne pas avoir osé adresser la parole à Jean Heidmann le jour où je l'ai croisé à Nançay.
J'avoue que le discours de Stephen Baxter m'a un peu échappé. Il parle un trop bon anglais et trop vite pour moi ! Qui a dit que les auteurs de science-fiction étaient réfractaires à la technologie ? En tous cas, pas facile de réussir des photos avec le rétroprojecteur.
J'ai été captivée par la présentation de Denise Herzing, qui nage avec les Dauphins et leur apprend à utiliser un clavier.
La présentation de Laurance Doyle était plus technique, basée sur la théorie de l'information, mais tout aussi passionnante.
Le congrès s'est achevé sur une présentation de Claudio à propos de la protection radio de la face cachée de la Lune. Il a rendu hommage à Jean Heidmann, initiateur du projet.
Pour protéger une zone de la Lune, il suffirait qu'un état en fasse la demande à l'UNESCO. L'IAA ne le peut pas, puisqu'il s'agit d'une organisation. Jean Heidmann envisageait d'installer le radiotélescope sur le cratère Saha. Claudio Maccone a constaté que Saha était déjà "ébloui" par les émissions radio de certains satellites. Il propose Deadalus... Mais des humains ont déjà acheté des parcelles de terrain sur la Lune... La face cachée n'a sans doute pas attirer les propriétaires. Mais pour combien de temps ?
N'assistant pas au concert le soir, ni à la sortie de Nançay le vendredi, j'ai déjeuné avec Stéphane et Paul à l'Estaminet... Nous avons essentiellement parlé de politique (et des prochains congrès SETI).
Je suis entrée dans la salle vers la fin de la présentation de Philippe Ailleris dont j'avais fait la connaissance deux jours plus tôt. J'ai écouté Pierre Lagrange dire que les ufologues vénèrent la science... hum... je dirais plutôt qu'ils font des icônes de certains scientifiques mais qu'ils sont incapables de situer Jupiter dans le ciel.
Pierre a répondu qu'il y avait aussi des scientifiques ufologues... Hum... D'après ce blog, ça a volé plutôt bas mardi dernier. Cela m'avait échappé et sur le coup, je pensais qu'il faisait allusion à Jacques Vallée (Science Interdite est un livre... à lire) ou Jean-Pierre Petit (Anselme Lanturlu, quel bonheur !)...
Merci la grève de RER ! J'ai relu le book of abstracts. Pas une trace d'OVNI dans les résumés soumis dans les sessions de mardi ! Quelle image pitoyable de la recherche française. Tous deux faisaient partie du "comité scientifique" de la conférence. C'est éccoeurant ! Au moins, les gens qui ont présenté ce matin ont eu l'honnêteté de dire de quoi ils allaient parler.
Mais bon, à quoi bon créer une tempête dans un verre d'eau pour quelques éclairs aperçus par des pilotes ?
Il fut aussi question d'éclairs et de lumières à Hessdalen. J'ai adoré l'image d'aurore boréale qui débutait l'exposé. Le reste était intéressant et correct. Avec 30 secondes de pose, on peut en faire des photos étranges avec des lumières qui bougent et d'autres qui font des grosses taches !
La pause café fut bienvenue. Quelle joie de voir François Biraud ! Depuis lundi, nous étions nombreux à nous demander s'il allait venir. Je ne l'avais pas revu depuis mon stage à Nançay en 1995. Il n'a pas changé !
A Nançay, François m'avait beaucoup parlé de SETI. J'avais été impressionnée par ses connaissances du radiotélescope, un peu comme s'il l'avait construit tout seul pièce par pièce. François, c'est également une énorme gentillesse et une encyclopédie ambulante.
Il a conduit des recherches SETI à Nançay avec Jill Tarter en 1992. Impressionnantes retrouvailles...
J'ai laissé Jill et François pour discuter avec Marie-Ange Heidmann d'astronomie, de bolides que l'on peut voir dans le ciel et qui peuvent surprendre les non-avertis, d'organisation de conférence et de son mari. Je regretterai toute ma vie de ne pas avoir osé adresser la parole à Jean Heidmann le jour où je l'ai croisé à Nançay.
J'avoue que le discours de Stephen Baxter m'a un peu échappé. Il parle un trop bon anglais et trop vite pour moi ! Qui a dit que les auteurs de science-fiction étaient réfractaires à la technologie ? En tous cas, pas facile de réussir des photos avec le rétroprojecteur.
J'ai été captivée par la présentation de Denise Herzing, qui nage avec les Dauphins et leur apprend à utiliser un clavier.
La présentation de Laurance Doyle était plus technique, basée sur la théorie de l'information, mais tout aussi passionnante.
Le congrès s'est achevé sur une présentation de Claudio à propos de la protection radio de la face cachée de la Lune. Il a rendu hommage à Jean Heidmann, initiateur du projet.
Pour protéger une zone de la Lune, il suffirait qu'un état en fasse la demande à l'UNESCO. L'IAA ne le peut pas, puisqu'il s'agit d'une organisation. Jean Heidmann envisageait d'installer le radiotélescope sur le cratère Saha. Claudio Maccone a constaté que Saha était déjà "ébloui" par les émissions radio de certains satellites. Il propose Deadalus... Mais des humains ont déjà acheté des parcelles de terrain sur la Lune... La face cachée n'a sans doute pas attirer les propriétaires. Mais pour combien de temps ?
N'assistant pas au concert le soir, ni à la sortie de Nançay le vendredi, j'ai déjeuné avec Stéphane et Paul à l'Estaminet... Nous avons essentiellement parlé de politique (et des prochains congrès SETI).
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