Non à la violence aux Ulis

Quand je suis rentrée hier aux Ulis après un week-end à Nantes, je m'attendais à trouver Bagdad, Sarejevo, ou Gaza si l'on croit les commentaires trouvés sur les réseaux sociaux, et en particulier le groupe "Tu sais que tu viens des Ulis quand...".




La presse n'est pas en reste. Le Parisien a titré :



Je suis allée à Franprix ce matin, histoire de remplir le frigo sous le soleil et la tranquillité... Les journalistes en mal de photo des Ulis, peuvent utiliser celles ci-dessous...




Cette après-midi, je suis allée à la médiathèque rendre le DVD "La fin du monde". Les enfants riaient, jouaient.



Il y avait un peu de monde à la médiathèque, mais en mode vacance...


Je suis passée acheter des rideaux dans l'un des rares commerces encore sur la dalle du centre ville. Il y a un peu moins de couleurs, mais c'est extraordinairement calme. Il n'y a aucune trace de lutte, de guerilla...


Pourtant, il y a les 25 points de suture de Tarek Malik, qui se trouvait semble-t-il au mauvais endroit au mauvais moment. Le contenu de cet appel à un rassemblement samedi prochain est à diffuser. Contrairement aux journaux, il situe le contexte : le ramadan, la sortie de la mosquée à 1h du matin, le bar et le tir de flash ball.

Il est clair, sans ambiguïté : Nous nous opposons à toute forme de violence ! 

NB : Trois nouveaux articles publiés le 17 juillet se concentrent sur Tarik :


 


Commentaires